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bonjour, j’ai ce devoir à rendre à la rentrée mais je ne comprend pas, j’ai beau essayer mais je n’y arrive pas, quelqu’un peut m’aider svp

I . Contraction de texte (10 points)
Faites la contraction du texte suivant en le réduisant à un quart de sa longueur. Le texte fait 600 mots. Vous le réduirez à 150 mots +/- 10% = entre 135 et 165 mots (n’oubliez pas d’indiquer le nombre de mots à la fin de votre résumé)

Article sur Tout Molière.net : le comique
Le rire revêt différentes fonctions et significations dramatiques dans le théâtre de Molière : il correspond le plus souvent à une sanction morale du public à l’égard d’un ridicule qu’il s’agit de fustiger, non sans cruauté parfois ; sont ainsi visés quelques-uns des errements de l’homme considérés comme des accidents, tels que l’hypocrisie, l’avarice, ou le snobisme. Il arrive aussi que le rire corresponde à une attitude d’indulgence amusée à l’égard de la faiblesse de l’homme, notamment dans les moments où l’apparition de la musique et de la danse dans les comédies-ballets suscite une certaine ivresse.
Pour autant, on a trop dit que le comique de Molière était toujours sous-tendu par une intention morale, ce qui est loin d’être toujours vrai, puisqu’on remarque plusieurs rires qui n’ont aucun rapport avec la correction des mœurs. Par exemple, Molière recourt volontiers à ce qu’on pourrait appeler un rire de connivence. Il joue ainsi sur la rupture de l’illusion théâtrale, en ouvrant ce qu’on appelle le « 4e mur », de sorte que le personnage semble avoir conscience de la présence du public. […]
Dans le même registre, Molière suscite le rire en faisant allusion, au sein de la fiction d’une comédie, à telle autre de ses pièces : dans la discussion qui l’oppose à son ami Alceste, Philinte pense aux « deux frères que peint L’École des maris » ; et l’allusion se fait encore plus précise dans Le Malade imaginaire, puisqu’il y est question de Molière lui-même : « C’est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins. » […]
Enfin, on trouve dans le théâtre de Molière un rire qui n’a d’autre finalité que lui-même, ce qui n’implique pas qu’il soit gratuit, disons-le tout de suite. C’est le cas des lazzi, qui, pour certains, ne contribuent en rien ni au portrait d’un héros ni à la progression de l’action. Dans L’Avare, quelle est l’utilité de la scène où Maître Jacques tente vainement de faire le brave devant Valère ? De même, en quoi le quiproquo provoqué par Maître Jacques entre Harpagon et son fils se justifie-t-il sur le plan de l’action ou de la peinture psychologique ? Dans de tels cas, le rire remplit une fonction importante à l’échelle du processus de la communication théâtrale : la séduction comique entretient une atmosphère euphorique qui favorise l’adhésion du spectateur, de sorte que le rire remplit ici une fonction phatique.
On le voit, dans bien des cas, le rire correspond à un comique absolu et non plus significatif, pour reprendre la distinction célèbre de Baudelaire.
Enfin, le rire joue un rôle important dans le système des tons dont il favorise la dynamique : loin d’être continu, il permet à Molière de faire alterner des tonalités variées, en ménageant par exemple un moment drôle après un passage tendu et pathétique, de manière à éprouver le spectateur, puis à ramener ensuite la pièce sur le terrain comique lorsqu’elle risque de tourner au drame. Ce type d’effet de compensation est très révélateur de sa volonté d’élargir sa palette et d’étendre le registre et les ambitions du théâtre comique : la comédie ne se contente plus de faire rire, elle prétend de surcroît rivaliser avec le genre sérieux et, jouissant d’une plus grande liberté de tons, émouvoir le spectateur, ce qui est neuf dans l’histoire dramatique.

II. Essai (10 points)
Selon l’auteur de cet article « Le rire revêt différentes fonctions et significations dramatiques dans le théâtre de Molière ». A quoi doit servir le rire au théâtre selon vous ?
Vous traiterez ce sujet en vous appuyant sur le texte contracté, sur Le Malade imaginaire, sur La station Champbaudet et sur les autres pièces de théâtre que vous connaissez.

Sagot :

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