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Sagot :
coucou j’ai trouver un texte d’un philosophe (c’est une introduction) dont tu pourrais t’inspirer
La solitude a souvent mauvaise presse. Considérée comme une misère dont il faut absolument débarrasser l'humanité, ou à tout le moins l'en soulager, la solitude semble à plusieurs personnes la source de la plupart des souffrances humaines et la relation avec l'autre, la garantie du bonheur. J’ai exposé ailleurs (2) les bienfaits de la solitude et sa nécessité pour le développement harmonieux de plusieurs de nos ressources et pour la croissance de l’amour, particulièrement dans la relation interpersonnelle amoureuse. Aujourd’hui je reviens sur ce thème parce que la conquête et l’appropriation de sa solitude fondamentale devient de plus en plus le chemin le plus approprié vers la solution à la plupart des problèmes de fuite de subjectivité. La solitude heureuse est l’assise pour confronter la peur de la précieuse affirmation de soi-même, pour éradiquer la mise en objectivation des personnes, pour l’atténuation de leur isolement, de leur aliénation, et l’estompement de leur perte de vitalité.
Il est de la solitude comme de la finitude et de nombreux autres thèmes de la condition humaine: elle existe mais on tente avec insistance de la nier. Si on reconnaît son existence, on s’acharne à la faire disparaître, à la colmater, à la fuir ou à la faire fuir. Pourtant il n’est pas de situation humaine, même la plus intime entre deux personnes sans que le ressenti de sa solitude fondamentale ne rebondisse et nous interpelle à grands cris: Suis-je vraiment seul avec ce que je ressens? Ai-je vraiment été compris par l’autre? Qui suis-je vraiment? Qui est cette personne qui partage mon intimité? Cet autre n’est-il pas aussi seul dans sa manière d’être-au-monde et dans la construction qu’il fait de son monde? Ces questions restent sans véritable réponse. La solitude fait partie de notre condition humaine et ne cessera jamais de se pointer à notre conscience pour que nous lui donnions sa place, toute la place qu’elle nécessite dans nos vies. Nous ne pouvons pas la fuir sans tronquer une large part de notre humanité. Elle résulte surtout de ce que nous sommes conscients d’être séparés les uns des autres même si nous sommes aussi des êtres de relation.
La solitude a souvent mauvaise presse. Considérée comme une misère dont il faut absolument débarrasser l'humanité, ou à tout le moins l'en soulager, la solitude semble à plusieurs personnes la source de la plupart des souffrances humaines et la relation avec l'autre, la garantie du bonheur. J’ai exposé ailleurs (2) les bienfaits de la solitude et sa nécessité pour le développement harmonieux de plusieurs de nos ressources et pour la croissance de l’amour, particulièrement dans la relation interpersonnelle amoureuse. Aujourd’hui je reviens sur ce thème parce que la conquête et l’appropriation de sa solitude fondamentale devient de plus en plus le chemin le plus approprié vers la solution à la plupart des problèmes de fuite de subjectivité. La solitude heureuse est l’assise pour confronter la peur de la précieuse affirmation de soi-même, pour éradiquer la mise en objectivation des personnes, pour l’atténuation de leur isolement, de leur aliénation, et l’estompement de leur perte de vitalité.
Il est de la solitude comme de la finitude et de nombreux autres thèmes de la condition humaine: elle existe mais on tente avec insistance de la nier. Si on reconnaît son existence, on s’acharne à la faire disparaître, à la colmater, à la fuir ou à la faire fuir. Pourtant il n’est pas de situation humaine, même la plus intime entre deux personnes sans que le ressenti de sa solitude fondamentale ne rebondisse et nous interpelle à grands cris: Suis-je vraiment seul avec ce que je ressens? Ai-je vraiment été compris par l’autre? Qui suis-je vraiment? Qui est cette personne qui partage mon intimité? Cet autre n’est-il pas aussi seul dans sa manière d’être-au-monde et dans la construction qu’il fait de son monde? Ces questions restent sans véritable réponse. La solitude fait partie de notre condition humaine et ne cessera jamais de se pointer à notre conscience pour que nous lui donnions sa place, toute la place qu’elle nécessite dans nos vies. Nous ne pouvons pas la fuir sans tronquer une large part de notre humanité. Elle résulte surtout de ce que nous sommes conscients d’être séparés les uns des autres même si nous sommes aussi des êtres de relation.
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