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Étude des pages 174-176, Partic II Ravage En bas, c'est maintenant le silence. Un grand mouvement fait onduler les flammes des clerges. La multitude vient s'agenouiller. Elle se tait. Elle écoute. Elle n'est qu'une vaste oreille ouverte vers le haut de la Tour. Mais rien ne lui parvient des bruits de la messe. Elle n'entend que le lourd grondement de l'incendie. Au bord de la Seine, un curé se redresse. De toute la force de ses poumons, il crie la première phrase de la vieille prière : « Notre Père qui êtes aux cieux... Toutes les bouches la répètent. Les bras se tendent vers le Père courroucé. L'une après l'autre, les phrases roulent sur la place, comme les vagues de la marée haute. La prière finle, la foule la reprend et s'arrête sur deux mots : « Délivre-nous ! Délivre-nous 1» Elle les répète, encore et encore, elle les crie, elle les psalmodie, elle les chante, elle les hurle. « Délivre-nous ! Délivre-nous ! » De l'autre coté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au- dessus du fleuve, retombe sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d'un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l'ostensoir des mains du prêtre épouvanté. Il enjambe la balustrade et se jette dans le vide. Il se brise sur les poutres de fer, rebondit trois fois, arrive au sol en lambeaux et en pluie. Le vent se lève. Un grand remous rabat au sol un nuage de fumée ardente peuplé de langues rouges. Une terreur folle secoue la multitude. C'est l'enfer, ce sont les démons. Il faut fuir. Un tourbillon éteint en hurlant les derniers cierges. Dieu ne veut pas pardonner.
En groupe, répartissez-vous les tâches et complétez le tableau suivant grâce à des éléments précis du texte. Vous ferez ensuite une synthèse collective en suivant le plan donné.
La Foi retrouvée L à
Le champ lexical de la religion: Les énumérations:
La destruction et l'horreur La fatalité L
Le champ lexical de la destruction: Les personnifications:
En quoi les lignes 15-17 sont-elles horrifiques. Explique la symbolique de ce passage
« Dieu ne veut pas pardonner. » ?
Quel effet crée cette phrase qui de ce passage. clôture le chapitre ?​