Answered

Trouvez des réponses rapides et précises à toutes vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Obtenez des réponses immédiates et fiables à vos questions grâce à une communauté d'experts expérimentés sur notre plateforme. Expérimentez la commodité d'obtenir des réponses précises à vos questions grâce à une communauté dévouée de professionnels.

Bonjour, pourriez- vous m'aider à trouver un plan de commentaire pour le poème "Nature" écrit dans le recueil La poursuite du bonheur par Michel Houellebecq.
Merci d'avance.

Bonjour Pourriez Vous Maider À Trouver Un Plan De Commentaire Pour Le Poème Nature Écrit Dans Le Recueil La Poursuite Du Bonheur Par Michel Houellebecq Merci Da class=

Sagot :

Réponse :

A l'image de l'oeuvre de Michle Houellebecq, un poème de la provocation. Alors qu'il est admis couramment que la nature est protectrice et nourricière et qu'elle a fait les beaux jours du romantisme, Houellebecq va  dénigrer la nature.

I. Comment Houellebecque voit la nature : une vison négative

- laide, ennuyeuse, hostile

- fouillis répugnant,

un univers abject et dépourvu de sens

Fait de pierres et de ronces, de mouches et de serpents.

- La forêt vous étreint dans son rêve cruel.

II. Sa façon de traverser la nature :

- la voiture, la vitesse

- une vision de surplomb (on domine)

- une nature appréhendée de loin et dans son ensemble : les monts, les rivières, les forêts, les vallées

III. Sa préférence : la ville

- On regrette les parkings et les vapeurs d’essence,

L’éclat serein et doux des comptoirs de nickel ;

Il va jusqu'à critiquer les "pompeux imbéciles"

Explications :

Je ne jalouse pas ces pompeux imbéciles

Qui s’extasient devant le terrier d’un lapin

Car la nature est laide, ennuyeuse et hostile ;

Elle n’a aucun message à transmettre aux humains.

Il est doux, au volant d’une puissante Mercedes,

De traverser des lieux solitaires et grandioses ;

Manoeuvrant subtilement le levier de vitesses

On domine les monts, les rivières et les choses.

Les forêts toutes proches glissent sous le soleil

Et semblent refléter d’anciennes connaissances ;

Au fond de leurs vallées on pressent des merveilles,

Au bout de quelques heures on est mis en confiance ;

On descend de voiture et les ennuis commencent.

On trébuche au milieu d’un fouillis répugnant,

D’un univers abject et dépourvu de sens

Fait de pierres et de ronces, de mouches et de serpents.

On regrette les parkings et les vapeurs d’essence,

L’éclat serein et doux des comptoirs de nickel ;

Il est trop tard. Il fait trop froid. La nuit commence.

La forêt vous étreint dans son rêve cruel.