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Sagot :
bonjour moi aussi j'ai du faire une rédaction sur ce sujet et voici se que j'ai fait:
L’affaire Dreyfus
plan:
Il est de coutume de faire entrer l’affaire Dreyfus dans les guerres franco-françaises qui ont progressivement dessiné le profil de la France contemporaine. Mais cet affrontement déchire la nation de manière singulière. Il ne s’agit pas comme dans les profondes fractures révolutionnaires du 19ème siècle d’un événement qui mobilise les masses et oppose entre eux jusqu’au fin fond des campagnes des groupes sociaux devenus irréconciliables. L’Affaire relève avant tout de la sphère du débat politique. Il s’y ajoute toutefois une dimension particulière. Si la poussée antisémite et nationaliste ne menace guère, en profondeur, les institutions et l’ordre, l’Affaire a en revanche une dimension morale qui met à l’épreuve les valeurs mêmes de la République.
Nous tenterons donc de répondre à la question suivante : en quoi l’affaireDreyfus enracine-t-elle la République en France ?
Dans un plan en trois parties, nous verrons d’abord le procès de Dreyfus puis l’opposition des deux Francs et, enfin, la recomposition du paysage politique.
[...] Elles mobilisent des artisans, des employés, des fonctionnaires, des étudiants mais aussi des ouvriers. Le mouvement rencontre un puissant soutien du côté de l’Eglise et de sa presse le journal La Croix et les assomptionnistes. La haine nationaliste, qui trouve dans les juifs un bouc émissaire, s’y exprime de manière confuse et s’associe à la défense du terroir, de la race française, du sang et du sol ; mais parfois on crie aussi : A bas les juifs, vive la République ! [...]
[...] L’Affaire Dreyfus a permis l’enracinement de la République en France notamment par l’ouverture à gauche du libéralisme républicain grâce au gouvernement Waldeck-Rousseau qui inaugure un nouveau cours de la République qui, sous des formes différentes, mais sous l’appellation traditionnelle de République radicale va durer pratiquement jusqu’à la guerre. Le nouveau président du Conseil n’appartient pas lui-même au radicalisme mais à ce courant de républicains très modérés du progressisme qui ont choisi de soutenir Dreyfus parce qu’il en allait du destin même de la République. L’Affaire Dreyfus aura aussi pour conséquence la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905. Mais par toutes ses conséquences, l’Affaire Dreyfus est un carrefour de la vie française. [...]
[...] L’Affaire relève avant tout de la sphère du débat politique. Il s’y ajoute toutefois une dimension particulière. Si la poussée antisémite et nationaliste ne menace guère, en profondeur, les institutions et l’ordre, l’Affaire a en revanche une dimension morale qui met à l’épreuve les valeurs mêmes de la République. Nous tenterons donc de répondre à la question suivante : en quoi l’affaire Dreyfus enracine-t-elle la République en France ? Dans un plan en trois parties, nous verrons d’abord le procès de Dreyfus puis l’opposition des deux Francs et, enfin, la recomposition du paysage politique. [...]
[...] En 1903, Jaurès relance l’Affaire et obtient la révision du procès en cassation, et c’est seulement le 12 juillet 1906 que Dreyfus est réhabilité et réintégré dans l’armée ainsi que Picquart. Le 20 juillet, Dreyfus est fait chevalier de la Légion d’honneur et Picquart devient ministre de la Guerre dans le gouvernement de Clemenceau. II. La bataille des deux France II.1. Les Dreyfusards Le premier dreyfusisme n’a pas une large assise. Il est d’abord une bataille d’intellectuels contre les nationalistes. [...]
[...] Dans le sillage des grands intellectuels parisiens, ce sont des professeurs et des instituteurs de province, des avocats, des médecins, des journalistes, puis des syndicalistes ou des pasteurs protestants, qui se mobilisent en faveur de Dreyfus, parce que l’Affaire devient l’enjeu d’une défense de la démocratie républicaine et de la laïcité. Les radicaux, derrière Clemenceau, constituent la première force du dreyfusisme. Les socialistes, Jaurès en tête, ont d’abord été plutôt hostiles à Dreyfus, enjeu d’une guerre civile bourgeoise sans intérêt pour les prolétaires. [...]
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