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Sagot :
Au milieu du Moyen Âge, les papes avaient acquis une grande autorité morale et spirituelle sur la chrétienté occidentale et l'Église catholique. Ils pouvaient faire plier les rois et les empereurs, décréter des croisades, redresser les moeurs...
Mais leur autorité est mise à mal au XIVe siècle par la conjugaison des crises sociales, politiques et spirituelles. Le Grand Schisme d'Occident altère en particulier le respect dû à l'évêque de Rome (le pape).
Au siècle suivant, le souverain pontife apparaît comme un prince italien parmi d'autres. Il a autorité sur un immense domaine au centre de la péninsule, les États pontificaux. À cette puissance temporelle s'ajoute la richesse. La ferveur des fidèles lui permet en effet de collecter des fonds en abondance.
Mûs par l'appétit de puissance et la volonté d'en remontrer à leurs voisins, les papes de la Renaissance se conduisent en mécènes jouissifs, tout en respectant généralement dans la forme leurs devoirs religieux. Au regard des catholiques du monde entier, ils ne sont guère plus que l'évêque de Rome...
Le premier des grands papes de la Renaissance est Francesco della Rovere, né le 21 juillet 1414. Général de l'ordre des franciscains, il succède à Paul II le 9 août 1471 et exerce le pontificat sous le nom de Sixte IV jusqu'à sa mort, le 12 août 1484.
Soucieux par-dessus tout des intérêts de sa famille, il place ses quinze neveux à des fonctions prestigieuses et rémunératrices. Parmi eux, le futur Jules II...
Il intrigue contre ses puissants voisins, les Médicis de Florence et n'hésite pas à apporter son soutien à la conjuration des Pazzi dans le but d'offrir en Romagne une principauté à l'un de ses neveux. Il lance l'interdit sur la ville et fait également la guerre à Naples et Venise.
Sixte IV, comme ses successeurs, est aussi un brillant mécène. On lui doit notamment la chapelle Sixtine, plus tard décorée par Michel-Ange, et le pont Sisto, à Rome. Son goût du faste coûtant cher, il développe le trafic des indulgences, qui sera fatal à l'unité de la catholicité. Lui-même, comme la plupart des autres papes de la Renaissance, est au demeurant irréprochable dans sa vie privée et sa conduite religieuse !
Son successeur, Innocent VIII, est un homme faible, incapable de maîtriser les penchants cupides et simoniaques des membres de la Curie, l'administration pontificale. Le pape lui-même a deux bâtards dont un fils qu'il marie à la fille de Laurent le Magnifique. À Innocent VIII succède Alexandre VI Borgia en 1492, année mémorable entre toutes.
En 1503, Pie III, lui-même neveu du pape Pie II (1458-1463), n'exerce le pontificat que 25 jours. Il est remplacé par Jules II, de son vrai nom Giuliano della Rovere, dont le nom demeure associé à Michel-Ange, son artiste préféré. J'ai été voir sur Wikipédia
Mais leur autorité est mise à mal au XIVe siècle par la conjugaison des crises sociales, politiques et spirituelles. Le Grand Schisme d'Occident altère en particulier le respect dû à l'évêque de Rome (le pape).
Au siècle suivant, le souverain pontife apparaît comme un prince italien parmi d'autres. Il a autorité sur un immense domaine au centre de la péninsule, les États pontificaux. À cette puissance temporelle s'ajoute la richesse. La ferveur des fidèles lui permet en effet de collecter des fonds en abondance.
Mûs par l'appétit de puissance et la volonté d'en remontrer à leurs voisins, les papes de la Renaissance se conduisent en mécènes jouissifs, tout en respectant généralement dans la forme leurs devoirs religieux. Au regard des catholiques du monde entier, ils ne sont guère plus que l'évêque de Rome...
Le premier des grands papes de la Renaissance est Francesco della Rovere, né le 21 juillet 1414. Général de l'ordre des franciscains, il succède à Paul II le 9 août 1471 et exerce le pontificat sous le nom de Sixte IV jusqu'à sa mort, le 12 août 1484.
Soucieux par-dessus tout des intérêts de sa famille, il place ses quinze neveux à des fonctions prestigieuses et rémunératrices. Parmi eux, le futur Jules II...
Il intrigue contre ses puissants voisins, les Médicis de Florence et n'hésite pas à apporter son soutien à la conjuration des Pazzi dans le but d'offrir en Romagne une principauté à l'un de ses neveux. Il lance l'interdit sur la ville et fait également la guerre à Naples et Venise.
Sixte IV, comme ses successeurs, est aussi un brillant mécène. On lui doit notamment la chapelle Sixtine, plus tard décorée par Michel-Ange, et le pont Sisto, à Rome. Son goût du faste coûtant cher, il développe le trafic des indulgences, qui sera fatal à l'unité de la catholicité. Lui-même, comme la plupart des autres papes de la Renaissance, est au demeurant irréprochable dans sa vie privée et sa conduite religieuse !
Son successeur, Innocent VIII, est un homme faible, incapable de maîtriser les penchants cupides et simoniaques des membres de la Curie, l'administration pontificale. Le pape lui-même a deux bâtards dont un fils qu'il marie à la fille de Laurent le Magnifique. À Innocent VIII succède Alexandre VI Borgia en 1492, année mémorable entre toutes.
En 1503, Pie III, lui-même neveu du pape Pie II (1458-1463), n'exerce le pontificat que 25 jours. Il est remplacé par Jules II, de son vrai nom Giuliano della Rovere, dont le nom demeure associé à Michel-Ange, son artiste préféré. J'ai été voir sur Wikipédia
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