bonjour les amis ! s'il vous plait je suis tellement nulle en français je n'arrive pas ni à trouver la thèse d'un texte , ni à trouver ses arguments et je ne pourrais même pas faire un résumé avec un commentaire , pourriez vous m'aider s'il vous plait . Et merci d'avance!! voici le texte que je dois trouver sa thèse , ses argument , et faire son résumé avec un commentaire Le sommet du climat s’est achevé à Durban dimanche matin. A nouveau, les espoirs portés par cette conférence (…) étaient à la hauteur des enjeux liés au réchauffement de la planète. Récemment, l’Agence internationale de l’énergie alertait la Communauté internationale, estimant qu’une élévation de la température globale moyenne de 3ºC à 6ºC pourrait être observée à la fin du siècle à politique inchangée. Un tel réchauffement engendrerait selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) des effets désastreux et irréversibles sur l’ensemble du globe. A peine le Sommet vient-il de se clôturer que l’on peut déjà tirer des enseignements de ces négociations qui se sont, une nouvelle fois, déroulées dans le chaos et la dramatisation. Tout d’abord, la Communauté internationale vient de s’accorder sur la prolongation du Protocole de Kyoto, lequel impose aux pays industrialisés qui y souscrivent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de manière contraignante, mais qui doit expirer dans un an à peine. Il s’agit d’une décision majeure, sans doute l’une des plus importantes depuis l’adoption du Protocole, il y a maintenant quatorze ans jour pour jour. Malheureusement, la portée de cette décision sera affaiblie par le fait que l’Union européenne risque de se retrouver isolée dans ce qui constitue à ce jour le seul régime global juridiquement contraignant en matière de politique climatique. En effet, les autres grands Etats historiquement industrialisés, à savoir les Etats-Unis, le Canada ou le Japon, n’ont pas souscrit à ce nouvel engagement. Ce texte n’impose pas non plus d’objectif de réduction aux pays à économie émergente tels que la Chine ou l’Inde. Cet aspect est partiellement compensé par le second acquis de la Conférence de Durban, qui n’est pas mince, à savoir la mise en place d’un plan de travail visant à adopter un régime juridiquement contraignant couvrant l’ensemble des pays du globe avant 2015. C’est là un fait majeur : les trois pays précités, qui représentent à eux seuls une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre, acceptent désormais de s’inscrire dans un régime juridiquement contraignant à moyen terme. Mais ne nous y trompons pas, le chemin sera long et sinueux pour y parvenir, tant les intérêts nationaux, voire égoïstes, risquent à nouveau de prévaloir lorsqu’il s’agira de s’accorder sur les modalités d’application de cet accord. Pour obtenir cet acquis, la Belgique a poussé l’Union européenne à s’exprimer en faveur d’engagements fermes, et à nouer de nouveaux partenariats avec les pays en développement et les petits pays insulaires, principaux promoteurs d’un régime climatique mondial ambitieux et désormais alliés de poids du vieux continent dans la poursuite de cet objectif. Tant les Etats membres que les acteurs de la société civile et économique ayant participé au Sommet ont reconnu ce rôle important joué par notre petit pays. Ces accords de Durban ne peuvent être considérés que comme un premier pas significatif, vraisemblablement le plus important depuis l’adoption du Protocole de Kyoto en 1997, dans la direction d’une société plus sobre en énergie et en ressources naturelles. Autre enseignement : le processus de décision, qui pose bien des questions. La présidence sud-africaine s’est en effet révélée faible, incapable de trancher aux moments opportuns ou d’anticiper les réactions pourtant prévisibles de certains. Pour faire face à cet écueil, qui s’est déjà produit à Copenhague et risque encore de se produire à l’avenir, le système de présidence unique devrait être questionné et évoluer vers un partage des responsabilités à un petit groupe d’Etats, par exemple un trio. Enfin, en tant que ministres régionaux en charge de l’Environnement, nous affirmons que ces avancées internationales n’ont pas de sens si elles n’induisent pas des actions concrètes sur le terrain. Il s’agit là du principal moteur de notre action à l’échelle internationale. Si les dispositions du futur accord mondial mettront du temps à produire leurs effets, il est de notre responsabilité de permettre à tous de lutter contre le changement climatique et de s’adapter à une partie de leurs effets inévitables. Ainsi, nos deux régions se sont engagées dans des objectifs importants de réductions des émissions, au-delà des seules impositions européennes. Et ces politiques portent leurs fruits puisque les tendances observées sont encourageantes. Les Régions, bruxelloise et wallonne, ont déjà en effet réduit fortement leurs émissions par habitant. Kyoto commence d’abord chez nous ! Au-delà de ces efforts internes, c’est en construisant la confiance avec les pays du Sud, notamment en finançant chez eux des projets leur permettant de s’adapter dès maintenant aux conséquences du changement climatique, que nous contribuerons le mieux à élaborer un accord global contraignant le plus rapidement possible. Nous n’avons qu’une seule planète, il ne tient qu’à nous de la préserver. p. 2 & 3 récit et analyse de notre envoyé spécial