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Sagot :
Bonjour;
1°) Qui le pronom,"il" désigne-t-il dans la phrase il a dévalé la colline
le personnage qui meurt à la fin du poème:
une abeille de cuivre jaune
l'a foudroyé sur l'autre rive
Qui le pronom, "ils" désigne t-il dans la phrase pourvu qu’ils me laisse le temps
les canons d'acier bleu
Bonjour
1°) Qui le pronom,"il" désigne-t-il dans la phrase il a dévaler la colline
Ce poème appelé "Le Temps de vivre" ou "L'Évadé" désigne donc un évadé; évadé de la guerre, comme évadé ou plutôt en sursis de la vie, c'est-à-dire lui, Boris Vian, (deux dernières strophes) Il se savait très malade (mort à 39 ans)
Donc ce poème écrit après la guerre pourrait être sur la guerre (Vian était anti-militariste, voir "Le déserteur") , mais il parle surtout de la guerre avec sa maladie (problèmes de cœur ; une insuffisance aortique diagnostiquée à 12 ans) dont il est tout à fait conscient depuis son enfance. (voir : "Je voudrais pas crever"
Qui le pronom, "ils" désigne t-il dans la phrase pourvu qu’il me laisse le temps
Ils = les assassins sont à la fois les ennemis mais surtout ses propres assassins (sa maladie) vers la femme = vers la mort
Le temps de rire aux assassins = sa maladie
Le temps d'atteindre l'autre rive = l'au-delà
Le temps de courir vers la femme = la mort
Il avait eu le temps de vivre.
L'évadé (ou "Le temps de Vivre")
Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres
Là-haut, entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie
Il respirait l'odeur des arbres
De tout son corps comme une forge
La lumière l'accompagnait
Et lui faisait danser son ombre
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil
Les canons d'acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l'eau
Il y a plongé son visage
Il riait de joie, il a bu
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il s'est relevé pour sauter
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L'a foudroyé sur l'autre rive
Le sang et l'eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil
Le temps de rire aux assassins
Le temps d'atteindre l'autre rive
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre.
Boris VIAN
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