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économies et en empruntant une forte somme a arge
Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son
parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement.
Il fallait payer
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dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne
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Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de
la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses
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du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l'épicier,
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le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son
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Il fallait chaque mois payer des billets¹, en renouveler d'autres,
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Le mari travaillait, le soir, à mettre au net les comptes
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Et cette vie dura dix ans.
Au bout de dix ans, ils avaient tout restitué,
tout, avec le taux de l'usure², et l'accumulation
des intérêts superposés³.
Mme Loisel semblait vieille, maintenant.
Elle était devenue la femme forte, et dure, et
25 rude, des ménages pauvres. Mal peignée, avec
les jupes de travers et les mains rouges, elle
parlait haut, lavait à grande eau les planchers.
Mais parfois, lorsque son mari était au bureau,
elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle son-
30 geait à cette soirée d'autrefois, à ce bal où elle
avait été si belle et si fêtée.
Que serait-il arrivé si elle n'avait point
perdu cette parure ? Qui sait ? qui sait?
Comme la vie est singulière, changeante !
35 Comme il faut peu de chose pour vous perdre
ou vous sauver !





Question me dire les phrases au discours indirect libre (sans verbe ) ​


Sagot :

Réponse:

Voici les phrases extraites du texte en discours indirect libre, où le discours direct est transformé en discours indirect sans verbe :

1. Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux, avec tout à coup un héroïsme.

2. Il fallait payer cette dette effroyable ; elle payerait.

3. On renvoya la bonne, changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde.

4. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine.

5. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles.

6. Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde.

7. Elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler.

8. Vêtue comme une femme du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son misérable argent.

9. Il fallait chaque mois payer des billets, en renouveler d'autres, obtenir du temps.

10. Le mari travaillait, le soir, à mettre au net les comptes d'un commerçant, et la nuit, souvent, il faisait de la copie à cinq sous la page.

11. Et cette vie dura dix ans.

12. Au bout de dix ans, ils avaient tout restitué, tout, avec le taux de l'usure, et l'accumulation des intérêts superposés.

13. Mme Loisel semblait vieille, maintenant.

14. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres.

15. Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers.

16. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée.

17. Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure ? Qui sait ? qui sait ?

18. Comme la vie est singulière, changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver !

Ces phrases sont transformées en discours indirect libre, où l'auteur exprime les pensées et les actions des personnages sans utiliser de verbes introducteurs spécifiques.

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