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Document 1: Témoignages sur la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989.
<< Un événement comme ça, ça reste pour toujours dans ta tête ! » Cette nuit-là,
comme beaucoup de Berlinois de l'Est, Ursula s'est d'abord
rendue au mur pour
vérifier la rumeur qui parcourt la ville: il n'y a plus besoin d'autorisation
spéciale pour
4sortir de RDA [= République Démocratique Allemande], selon une déclaration
du
porte-parole du régime, faite quelques heures plus tôt à la télévision
. En réalité, cet
homme s'est trompé en lisant ses notes. Et d'ailleurs, aux postes-frontières, comme
celui du pont de Bornholmer, les soldats n'ont reçu aucun ordre. Ils ne savent pas
quoi faire. Normalement, ils devraient tirer.
«La police est arrivée, elle voulait nous refouler mais on est restés là, sans bouger >>,
raconte Michael à Europe 1. Finalement, en hésitant, un soldat prend l'initiative de
lever les barrières. « Rien que de traverser ce pont, c'était un sentiment immense de
libération »>, se souvient Ursula. Michael se retrouve à faire la fête avec des inconnus
sur la grande avenue de Berlin Ouest : « Sur l'[avenue] Ku'damm, c'était la folie ! >>
On rit, on pleure, on s'embrasse, on danse. Henry est comme sidéré : « J'étais juste
là, à regarder. Soudain, en une nuit, il était évident que la RDA et le communisme,
c'était fini pour toujours. >>
Source: Hélène Kohl, « Ils ont vécu la chute du mur de Berlin », www.europe1.fr,
le 8 novembre 2019.
deux conséquences de la chute du mur de Berlin pour les allemands