Answered

Laurentvidal.fr vous aide à trouver des réponses à toutes vos questions grâce à une communauté d'experts passionnés. Explorez des milliers de questions et réponses fournies par une communauté d'experts sur notre plateforme conviviale. Découvrez des solutions fiables à vos questions grâce à un vaste réseau d'experts sur notre plateforme de questions-réponses complète.

Ma fol.
Quel
Parcours : "Spectacle et comédie"
Oeuvre : Le Malade Imaginaire, Molière, 1673.
TEXTE 1
ible
ARGAN.
Hé bien I c'est le neveu de monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, monsieur Diafoirus
; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin,
monsieur Purgon, monsieur Fleurant, et mol; et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son
père. Qu'est-ce ? Vous voilà tout ébauble!
ANGELIQUE.
C'est, mon père, que je connais que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre.
TOINETTE.
anc
3
Quoi ! monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ? Et, avec tout le bien que vous avez, vous voudriez
marier votre fille avec un médecin ?
ARGAN.
Oui. De quoi te mêles-tu, coquine, impudente que tu es?
TOINETTE.
Mon Dieu ! tout doux. Vous allez d'abord aux invectives. Est-ce que nous ne pouvons pas raisonner
ensemble sans nous emporter? Là, parlons de sang-froid. Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un
tel mariage?
ARGAN.
Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je le suis, je veux me faire un gendre et des alliés
médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des
remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations et des ordonnances.
TOINETTE.
Hé bien ! voilà dire une raison, et il y a du plaisir à se répondre doucement les uns aux autres. Mais,
monsieur, mettez la main à la conscience; est-ce que vous êtes malade?
ARGAN.
Comment, coquine I si je suis malade ! Si je suis malade, impudente !
TOINETTE.
Hé bien I oui, monsieur, vous êtes malade; n'ayons point de querelle là-dessus. Oui, vous êtes fort malade,
J'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez : voilà qui est fait. Mais votre fille doit épouser
un mari pour elle; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin.
ARGAN.
C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est
utile à la santé de son père.
TOINETTE.





Analyse linéaire