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Sagot :
Bonjour !
Avant-propos : Je ne sais pas de quelle matière il s'agit (éducation civique ?) ni quels concepts / auteur·e·s ton ou ta prof souhaite que tu mobilises. Je ne suis pas spécialiste du sujet et je t'invite à creuser de ton côté. Pense aussi à définir les termes.
Réponse :
- Sentiment de honte permanent : les victimes d'abus, en particulier d'abus sexuel, ressentent souvent un sentiment de honte. Bien que ce ne soit pas de leur faute, ils ou elles ne peuvent s'empêcher de s'en vouloir, de se sentir "sale", et développent une honte d'eux/elles-même, a fortiori quand cela arrive dès l'enfance.
- Faible estime de soi : violenter un enfant, c'est le considérer comme un objet à sa disposition. Cela peut avoir de graves répercussions sur son estime de lui-même. Il va avoir tendance à se considérer comme inférieur, se dévaloriser, penser qu'il ne mérite rien de bon. Il va donc avoir du plus de mal que les autres à progresser, surmonter les obstacles de la vie, savoir se pardonner et être bienveillant avec lui-même.
- Problèmes de confiance (en soi et dans les autres) : en maltraitant son enfant, le parent lui apprend qu'il doit se méfier de celui qui est censé lui apporter bien-être et sécurité. Cela créer une grande confusion dans la psyché de l'enfant qui doit alors trouver des mécanismes pour se protéger, autant physiquement qu'émotionnellement (mentir, flatter, dissimuler, anticiper...). À l'âge adulte, il aura du mal à se défaire de ces mécanismes, accorder sa confiance et nouer des relations saines.
- Anxiété, peur, hypervigilance : un climat de violence entraîne une réponse "automatique" du système nerveux. Ton corps et ton cerveau cherchent à assurer ta sécurité. Ils sécrètent alors du cortisol (l'hormone du stress) qui t'aide à réagir vite en cas de danger (augmentation de la vigilance, du rythme cardiaque, pour apporter plus de sang aux muscles afin de prendre la fuite ou combattre). Les anglais appellent cela une "fight or flight response" (un réflexe de fuite ou combat). Si cela t'aide à survivre et assurer ta sécurité dans ton foyer, dans la société, c'est une autre histoire. L'enfant maltraité va avoir tendance à garder ces mécanismes de défense quand il n'y en a pas besoin, et aura du mal à se relaxer, relâcher sa vigilance, à être productif au travail. Cela sera cause de fatigue, mal-être, douleurs, et autres comorbidités (risques cardiovasculaires par exemple)
- Problèmes de santé mentale : en conséquence de tout ce qu'on a évoqué jusqu'à présent, un enfant violenté sera extrêmement plus susceptible de développer des troubles mentaux (dépression, bipolarité, troubles de la personnalité...)
Voilà ! Je rappelle que mon explication se fonde sur mes connaissances personnelles et mes expériences de vie. C'est une bonne base pour te donner des idées, t'inviter à en apprendre plus, etc. mais pense à l'étayer par des concepts, des auteurs, des papiers de recherche scientifique. Tu peux utiliser pour cela Google Scholar, ou un simple moteur de recherche, voire une IA (si tu utilises l'IA, pense à bien vérifier ses propos).
Bon courage ! :)
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