Des chercheurs ont découvert il y a quelques années que
la composition du microbiote intestinal était déterminante
dans l'apparition de la stéatose hépatique non alcoolique
chez l'Homme (accumulation anormale de graisses dans
le foie). L'un d'entre eux a alors fait l'hypothèse qu'il était
possible d'agir sur le microbiote des oies d'élevage afin
d'engraisser leur foie sans gavage.
À l'état sauvage, les oies stockent naturellement de la
graisse dans le foie, elles disposent alors des ressources
énergétiques nécessaires à leurs migrations.
Les bactéries du microbiote intestinal des oies qui
développent les foies les plus gros ont été identifiées
par séquençage ADN. Ces dernières sont utilisées pour
coloniser l'intestin des oisons d'élevage à la naissance et
pendant leurs quatre premières semaines de vie afin de
constituer un microbiote adéquat.
Passé cette période, les oies sont élevées en liberté. La pé-
riode d'élevage coincide avec une diminution de la durée
du jour et un abaisse-
ment de la température
qui incitent les oiseaux
à augmenter leur prise
alimentaire, comme si
elles se préparaient à
migrer.
Ainsi, les oies d'élevage
produisent un foie gras sans être alimentées de force. à
l'image des oies sauvage qui se nourrissent davantage à
l'approche des migrations et dont le microbiote induit
naturellement une accumulation de graisse dans le foie.
Aujourd'hui, les oies qui ont subi ce processus ont un foic
dont la masse est voisine de 350 grammes qui est similaire
à celui des oles migratrices, mais plus petit que celui des
oles dont le gavage est forcé (650 à 800 grammes)
Source: D'après un article de Sciences et Avenir
par Hugo Jalinière le 21/11/2017
À partir du texte proposé, identifier quels sont les éléments déterminants pour
qu'une oie accumule naturellement de la graisse dans son fole.
Utiliser ces informations pour réaliser un schéma fonctionnel montrant comment il est possible d'obtenir des oies qui produisent un fois gras sans gavage.