Bonjour peut-tu me faire une contraction de ce texte en 125 mots STP :
Mais un des changements les plus importants dans la condition des femmes et un des facteurs les plus décisifs de la transformation de cette condition est sans nul doute l’accroissement de l’accès des filles à l’enseignement secondaire et supérieur qui, en relation avec les transformations des structures productives (notamment le développement des grandes administrations publiques ou privées et des nouvelles technologies sociales d’encadrement), a entraîné une modification très importante de la position des femmes dans la division du travail : on observe ainsi un fort accroissement de la représentation des femmes dans les professions intellectuelles ou l’administration et dans les différentes formes de vente de services symboliques – journalisme, télévision, cinéma, radio, relations publiques, publicité, décoration –, et aussi une intensification de leur participation aux professions proches de ladéfinition traditionnelle des activités féminines (enseignement, assistance sociale, activités paramédicales). Cela dit, les diplômées ont trouvé leur principal débouché dans les professions intermédiaires moyennes (cadres administratifs moyens, techniciens, membres du personnel médical et social, etc.), mais elles restent pratiquement exclues des postes d’autorité et de responsabilité, notamment dans l’économie, les finances et la politique.
Les changements visibles des conditions cachent en effet des permanences dans les positions relatives : l’égalisation des chances d’accès et des taux de représentation ne doit pas masquer les inégalités qui subsistent dans la répartition entre les différentes filières scolaires et, du même coup, entre les carrières possibles. Plus nombreuses que les garçons à obtenir le baccalauréat et à faire des études universitaires, les filles sont beaucoup moins représentées dans les sections les plus cotées, leur représentation restant très inférieure dans les sections scientifiques alors qu’elle va croissant dans les sections littéraires. De même, dans les lycées professionnels, elles restent vouées aux spécialités traditionnellement considérées comme « féminines » et peu qualifiées (celles d’employé de collectivité ou de commerce, le secrétariat et les professions de santé), certaines spécialités (mécanique, électricité, électronique) étant pratiquement réservées aux garçons. Même permanence des inégalités dans les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques et dans ces écoles mêmes. Dans les facultés de médecine, la part des femmes décroît quand on s’élève dans la hiérarchie des spécialités, dont certaines, comme la chirurgie, leur sont pratiquement interdites, tandis que d’autres, comme la pédiatrie ou la gynécologie, leur sont en fait réservées. Comme on le voit, la structure se perpétue dans des couples d’oppositions homologues des divisions traditionnelles, telle l’opposition entre les grandes écoles et les facultés ou, à l’intérieur de celles-ci, entre les facultés de droit et de médecine et les facultés de lettres, ou, à l’intérieur de ces dernières, entre la philosophie ou la sociologie et la psychologie et l’histoire de l’art. Et l’on sait que le même principe de division s’applique encore, au sein de chaque discipline, assignant aux hommes le plus noble, le plus synthétique, le plus théorique, et aux femmes, le plus analytique, le plus pratique, le moins prestigieux