Bonjours je dois rendre se travaille pour vendredi mais je n’y arrive pas
je dois répondre à la question (tout en bas du texte ) en 10/15 ligne
La logique des bandes : entre famille, école et quartier
Dans l'univers tripolaire formé par la famille, l'école (relayée ultérieurement par le marché du travail)
et le groupe de pairs, où la réputation est à la base de l'estime de soi, Marwan Mohammed montre que
la socialisation primaire des jeunes des cités est animée par la quête permanente de gratifications
symboliques et l'évitement des humiliations.
Dans ce cadre, la valorisation de la réussite scolaire dans les discours parentaux permet de
comprendre que l'humiliation de ne pas être an niveau [l'échec scolaire] soit redoutée : les
verdicts totaux et brutaux du système scolaire sont, en effet, relayés par la famille et les pairs
(<< les teubés d'un côté, ceux qui ont des facilités de l'autre »). Dans un contexte de quête
permanente de respect, le monde des bandes apparaît alors comme une « niche affective et
identitaire », un « espace protecteur et médiateur » [...] susceptible d'assurer une forme de
réussite locale, une reconquête de l'estime de soi [...] Espace de légitimation de l'échec scolaire, il dévalue
l'école (en l'accusant de racisme) et ceux qui y réussissent : les « bouffons », «< chouchous » et autres << bobos >>
sont l'image inversée du jeune des bandes. Il valorise l'immédiateté, le plaisir et l'hédonisme contre l'apologie
scolaire des gratifications différées, de l'effort et de l'abnégation.
Source: Gérard Mauger, La logique des bandes : entre famille, école et quartier, 2 mars 2012, metropolitiques.eu
Question: Montrez (en utilisant le cours et le document) que la socialisation par l'école et la socialisation
par la bande s'opposent.