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Faite une suite logique à ce texte d'environ 10 à 20 lignes ?
Hier encore libre, aujourd'hui incarcéré. Des images nettes défiaient rapidement dans sa tête: femme sans travail. Cinq enfants.
Trois jours sans rien manger. Vitrine de boucherie. Libre-service. Boîte de sardines. Police. Tourments. Tribunal. Procureur. Avocats. Et lui, pauvre, donc sans défense Menottes. Geôle. Cinq mille francs de salaire par mois. Cinq enfants. Vires rares et chers. Femmes sans ressources. Employeur aussi pince-maille que rustre. Et une voix d'avocat vaut des milliers de boîtes de sardines. Il gisait là, couché à même le sol, entre les quatre murs rubigineux de la cellule étroite, imprégnée d'un remugle fort. La terre humide, plutôt froide comme la peau d'un cadavre, lui donnait des nausées. Il marchait de long en large, depuis combien de temps dejà, quand, d'un mouvement soudain et violent, il heurta la poignée de la porte. Il s'arrêta
net et tira dessus d'un coup sec. De mémoire d'homme, une porte de n'a jamais été complice d'un détenu bien au contraire, ce bruit alerta l'oreille vigilante de la sentinelle. << Qu'y a-t-il monsieur ?... Monsieur, qu'y a-t-il ?... Reste tranquille, sinon le boulet ! >> Ces paroles résonnèrent sans cesse. Mais derrière la porte fermée, un regard fulgurant rongeait en vain le métal sombre. Six heures Midi. Depuis hier, la notion du temps n'existait plus Pourquoi était-il là ? Pourquoi l'avaient-ils écroué ? Pourquoi ? La nuit allait-elle apporter une réponse? Peut-être. Ce furent de longues heures d'insomnie.
Mille idées confuses s'emmélaient dans sa tête qui bourdonnait comme une ruche et dont les tempes battaient à se rompre. Une fièvre violente le secouait terriblement et de son front ruisselait une sueur abondante. Dix-huit mois de prison pour une boite de sardines.
Le ciel de la cellule ignore le soleil. Le soleil, c'est l'extérieur chaud, le monde vaste, la ville bruyante, la rue animée, la maison riante, c'est la liberté. Lidée ne s'était pas plutôt achevée que l'homme se leva soudain et parcourut machinalement la cellule de long en large. Tout à coup, d'un mouvement aussi brutal qu'imprévu, il heurta de nouveau la poignée de la porte de sortie de l'air, à l'air libre. Etre libre, se sentir libre, reprendre sa liberté. Fuir loin. Fuir par tous les moyens. De toute la force que lui donnaient ses dispositions physiques et morales, il secoua violemment la porte.