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Bonjour,

Lis attentivement le texte ci-dessous extrait des Métamorphoses d’Ovide puis réponds aux questions en rédigeant des phrases complètes.

Achéloüs est un dieu fleuve qui n’a plus qu’une seule corne sur la tête. Thésée lui demande
la cause de ce manque. Achéloüs lui raconte qu’il s’est trouvé en rivalité avec le demi-dieu
Hercule pour la main de la belle Déjanire.
Tandis que je parlais, Hercule me regardait d’un œil enflammé ; et maîtrisant à peine
la fureur qui l’anime, il répond :
– Je sais me battre, et non discourir. Tu peux me vaincre par ta langue, je triompherai
de toi par mon bras !
Et soudain, il s’apprête au combat. Après mes superbes discours, pouvais-je reculer ?
Je rejette ma robe verdoyante ; déjà mes muscles sont tendus, mes poings arrondis ; et
j’attends mon ennemi posté comme un lutteur intrépide.
À pleines mains de poussière il me couvre. Je jette en même temps sur lui un sable
léger. Soudain il me presse de toutes parts ; tantôt à la tête, tantôt aux flancs, il me saisit, ou semble me saisir. Défendu par mon poids, je résiste et rends ses efforts inutiles. Je suis comme un rocher qui, battu par les flots en colère, reste immobile, affermi par sa masse. Nous nous éloignons pour reprendre haleine ; nous nous rapprochons avec une nouvelle ardeur. Résolus de ne plus reculer, nous tenons ferme sur l’arène. Mes pieds touchent ses pieds, mes doigts ses doigts ; mon front heurte son front. Tels deux taureaux
fougueux qui s’entrechoquent dans la plaine. [...]
Trois fois, mais sans succès, Hercule veut délivrer sa poitrine, que sur la mienne je
tiens fortement pressée. Par un quatrième effort, il me repousse, dégage ses bras ; et
soudain, il me surprend, me retourne, s’élance sur mon dos, et j’ai cru sentir sur tout
mon corps le poids d’une montagne. Inondé de sueur, j’arrache enfin mes bras des
nœuds que ses bras nerveux formaient autour de moi. Il me presse sans relâche ; épuisé de lassitude, je ne puis reprendre haleine. Il me saisit à la gorge : je chancèle, je touche du genou la terre, et je mords la poussière. J’allais succomber dans cette lutte inégale. J’appelle la ruse à mon secours, et, sous les traits d’un énorme serpent, je veux tromper et vaincre mon rival. En longs anneaux mon corps roule et s’élance. Ma langue brille armée d’un triple dard, et fait entendre
d’horribles sifflements. Le héros sourit, et se moquant de mon artifice : Achéloüs, dit-il, cela a été un des jeux de mon berceau d’étouffer des serpents. Quand tu les surpasserais tous en grandeur, pourrais-tu te comparer à l’hydre
que j’ai domptée dans les marais de Lerne ? Elle tirait de nouvelles forces des coups que je lui portais. Dragon aux cent têtes, quand j’en abattais une, elle était sur-le-champ remplacée par deux autres plus terribles encore. J’ai dompté ce monstre, qui, toujours entier, se multipliait sous le fer, devenait plus terrible par ses défaites, et il a expiré sous l’effort de
mon bras.
Ses doigts saisissent alors mon cou, le meurtrissent, et je me sens pressé comme par
des tenailles. Je fais de vains efforts pour m’échapper. Une seconde fois vaincu sous cette forme, il m’en restait une troisième à prendre : c’était celle d’un taureau puissant ; je la revêts, et je recommence le combat. Hercule se porte sur mes flancs, jette autour de mon cou ses bras nerveux : je l’entraîne, et, sans lâcher prise, il me suit, saisit de mon front la corne menaçante, me courbe, me renverse à ses pieds, me roule sur l’arène. Ce n’était pas assez : tandis qu’il me tient par les cornes, il en rompt une, et l’arrache de mon front.

1. Qui est le narrateur ? À qui parle-t-il ? Que lui raconte-t-il ?
2. a. Le dieu Achéloüs apparait d’abord comme un homme. Quelles sont les autres
formes que revêt ensuite Achéloüs ? Justifie ta réponse en citant le texte entre
guillemets.
b. Comment appelle-t-on ce genre de transformation ?
3. Quels sont les deux sentiments éprouvés par Hercule dans cet extrait ? Justifie ta
réponse en citant le texte entre guillemets.
4. Recopie entre guillemets deux comparaisons qui mettent en avant la force des
combattants.
5. Observe cette citation : « j’ai cru sentir sur tout mon corps le poids d’une montagne »
(l. 18-19). De quelle figure de style caractéristique de l’écriture épique s’agit-il ? Voici
un indice : cherche un synonyme d’exagération.
6. Relis attentivement le passage de la ligne 23 a la ligne 26
Comment le serpent est-il décrit ? Explique comment le serpent est décrit et cite
le texte à l’aide d’adjectifs qualificatifs (ou participes passés employés comme
adjectifs).Lis attentivement le passage de la ligne. 30 à la ligne 34.
8. D’après ce texte, Hercule est un héros. Quelles sont les qualités dont il fait preuve
dans ce passage ? Utilise trois noms communs ou adjectifs qualificatifs pour définir
les qualités héroïques de ce personnage et justifie chacune de tes réponses en
faisant précisément référence au texte (sans le citer).

Merci a ceux qui m'aident :)

Sagot :

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