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Voici le sujet :
Imagine la suite et fin de ce combat entre Achélous et Hercule.
Ton récit devra faire vingt lignes minimum.
Voici les consignes à respecter :
1. Reprends la dernière phrase du texte que tu as étudié comme point de départ de ton récit : « Ce n'était pas assez : tandis qu'il me tient par les cornes, il en rompt une, et l'arrache de mon front. » et réécris-la entre guillemets. Respecte, ainsi, l'identité des combattants et la première personne dans la narration.
2. Pour raconter ton récit, emploie l'imparfait et le présent de narration.

3. Le récit du combat devra être bien construit : chaque étape devra être marquée par un nouveau paragraphe et racontée de façon détaillée.
4. Utilise des adjectifs qualificatifs pour décrire notamment les sentiments du narrateur.
5. Emploie au moins une hyperbole et intègre deux comparaisons en utilisant des outils différents. Souligne les figures de style que tu as utilisées et nomme-les dans la marge.
6. Soigne ton orthographe et la correction de la langue (toutes les phrases comportent au moins un sujet et un verbe ; les groupes nominaux sont bien accordés; les verbes sont bien conjugués et accordés; les phrases sont bien ponctuées).

Texte :

Achélous est un dieu fleuve qui n'a plus qu'une seule corne sur la tête. Thésée lui demande la cause de ce manque. Achélous lui raconte qu'il s'est trouvé en rivalité avec le demi-dieu Hercule pour la main de la belle Déjanire.
Tandis que je parlais, Hercule me regardait d'un œil enflammé; et maîtrisant à peine la fureur qui l'anime, il répond :
- Je sais me battre, et non discourir. Tu peux me vaincre par ta langue, je triompherai de toi par mon bras !
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Et soudain, il s'apprête au combat. Après mes superbes discours, pouvais-je reculer ?
Je rejette ma robe verdoyante ; déjà mes muscles sont tendus, mes poings arrondis; et j'attends mon ennemi posté comme un lutteur intrépide.
A pleines mains de poussière il me couvre. Je jette en même temps sur lui un sable léger. Soudain il me presse de toutes parts ; tantôt à la tête, tantôt aux flancs, il me saisit, 10 ou semble me saisir. Défendu par mon poids, je résiste et rends ses efforts inutiles. Je suis comme un rocher qui, battu par les flots en colère, reste immobile, affermi par sa masse. Nous nous éloignons pour reprendre haleine; nous nous rapprochons avec une nouvelle ardeur. Résolus de ne plus reculer, nous tenons ferme sur l'arène. Mes pieds touchent ses pieds, mes doigts ses doigts; mon front heurte son front. Tels deux taureaux
15 fougueux qui s'entrechoquent dans la plaine. [...
Trois fois, mais sans succès, Hercule veut délivrer sa poitrine, que sur la mienne je tiens fortement pressée. Par un quatrième effort, il me repousse, dégage ses bras; et soudain, il me surprend, me retourne, s'élance sur mon dos, et j'ai cru sentir sur tout mon corps le poids d'une montagne. Inondé de sueur, j'arrache enfin mes bras des 20 nœuds que ses bras nerveux formaient autour de moi. Il me presse sans relâche; épuisé de lassitude, je ne puis reprendre haleine. Il me saisit à la gorge : je chancèle, je touche du genou la terre, et je mords la poussière.

J'allais succomber dans cette lutte inégale. J'appelle la ruse à mon secours, et, sous les traits d'un énorme serpent, je veux tromper et vaincre mon rival. En longs anneaux 25 mon corps roule et s'élance. Ma langue brille armée d'un triple dard, et fait entendre
d'horribles sifflements.
Le héros sourit, et se moquant de mon artifice :
- Achélous, dit-il, cela a été un des jeux de mon berceau d'étouffer des serpents.
Quand tu les surpasserais tous en grandeur, pourrais-tu te comparer à l'hydre' que j'ai 30 domptée dans les marais de Lerne ? Elle tirait de nouvelles forces des coups que je lui portais. Dragon aux cent têtes, quand j'en abattais une, elle était sur-le-champ remplacée par deux autres plus terribles encore. J'ai dompté ce monstre, qui, toujours entier, se multipliait sous le fer, devenait plus terrible par ses défaites, et il a expiré sous l'effort de mon bras.
35 Ses doigts saisissent alors mon cou, le meurtrissent, et je me sens pressé comme par des tenailles. Je fais de vains efforts pour m'échapper. Une seconde fois vaincu sous cette forme, il m'en restait une troisième à prendre : c'était celle d'un taureau puissant; je la revêts, et je recommence le combat. Hercule se porte sur mes flancs, jette autour de mon cou ses bras nerveux : je l'entraîne, et, sans lâcher prise, il me suit, saisit de mon front la 40 corne menaçante, me courbe, me renverse à ses pieds, me roule sur larène. Ce n'était pas assez : tandis qu'il me tient par les cornes, il en rompt une, et l'arrache de mon front.

Sagot :

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