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Bonjour un paragraphe à faire sur ses 3 document j’aurai besoin d’aide svp


Document 1
Etats utilisateurs et Etats riverains ne perçoivent pas de la même façon le détroit de Malacca. Si, pour les premiers, il est un axe stratégique et structurant de l'économie mondiale, pour les seconds, il est une mer intérieure, un espace fragile concentrant sur ses côtes des populations vivant de la mer. Ces divergences d'approche se cristallisent autour de la sécurisation du trafic. Les Etats utilisateurs, soucieux de la libre circulation dans le détroit, se préoccupent uniquement de la sécurité de leurs navires et de leur chargement (risques de piraterie et de terrorisme). Des préoccupations sécuritaires qui sont pour les Etats riverains exagérées et potentiellement un risque de remis en cause de leur souveraineté nationale : des puissances militaires extérieures pourraient s'ingérer dans la gestion du détroit en prétextant l'incapacité des Etats riverains de le faire, comme ce fut le cas en Somalie. Ces derniers préfèrent mettre en avant la question de la sûreté de la navigation dans un détroit congestionné, proche de sa capacité de charge limite et où les catastrophes environnementales (marées noires) risquent donc de se multiplier. […..]
Une autre pomme de la discorde a longtemps été le financement des infrastructures de navigation dans le détroit. Les Etats indonésiens et malaisien, qui dénonçaient la lourdeur financière des coûts d'entretien et le peu d'implication des utilisateurs du détroit, ont finalement eu gain de cause : en 2007, l'OMI (1)
(Organisation maritime internationale) a mis en place un système de coopération qui incite les Etats utilisateurs à financer les aménagements décidés par les Etats riverains.
Nathalie Fau, géographe de l'université Paris-Diderot, « Une zone maritime classée particulièrement sensible », L'Humanité,
29 janvier 2016
1. Organisation maritime internationale, institution spécialisée des Nations unies chargée d'assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et e prévenir la pollution des mers par les navires

Document 2
Le détroit de Malacca, entre Sumatra et la Malaisie, est le seul passage utile en Asie du Sud pour les échanges maritimes. Avec la formidable croissance de la Chine, cette sensibilité au détroit de Malacca a pris une proportion colossale, soit autour de 800 millions de tonnes par an. Le transit par le détroit de Malacca représente pour la Chine 100% du soja importé, 90% du pétrole, 50% du fer et 40% du gaz. Le goulet de Malacca est sensible pour toutes les économies exportatrices d'Asie de l'Est, pour la Chine, comme pour ses voisins, la route vers l'Est est celle des exportations de produits manufacturés vers le reste de l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Une cinquantaine de millions de conteneurs pleins passent chaque année par le détroit. Malacca est ainsi un extraordinaire point de resserrement de l'économie mondiale à un niveau bien supérieur que peuvent l'être Suez ou Panama. L'émergence chinoise a accentué l'importance de cette étroite voie maritime. Au début des années 2000, le passage le plus étroit face à Singapour connaissait un transit annuel de 50 000 navires, il est maintenant de 77 000 navires.
Paul Tourret, directeur de l'Institut supérieur d'économie maritime, « La menace vient de la congestion plutôt que des tensions régionales », L'Humanité, 29 septembre 2016

Document 3
Le gouvernement indien porte également un intérêt très récent au détroit de Malacca. Au lendemain de son indépendance, l'Inde a davantage été inquiété par ses frontières continentales, notamment avec la Chine et le Pakistan que par ses frontières maritimes. La donne se transforme dans les années 1990 avec la maritimisation de l'économie indienne et sa nouvelle stratégie maritime. L'Indian Maritime Doctrine de 2004 affirme la nécessité pour l'Inde de s'imposer sur la scene internationale en contrôlant notamment les voies maritimes de l'Océan Indien et ses détroits névralgiques. [...]
La redécouverte par l'Inde de l'Océan Indien est aussi une réaction à ce qui est perçu comme la nouvelle stratégie chinoise dite « du collier de perles » (1) : la Chine investirait dans des ports en Birmanie, au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, non pour sécuriser ses voies de navigation en établissant un réseau de relais, « les perles », mais pour les transformer un jour en bases navales. Pour parer à une éventuelle menace chinoise d'encerclement, le gouvernement indien sécurise l'entrée nord du détroit en établissant de nouvelles bases navales dans les îles Andaman et Nicobar.
Nathalie Fau, « Les enjeux économiques et géostratégiques du
détroit de Malacca », Géoéconomie, 2014
1. Ensemble de points d'appuis de la marine chinoise le long de la route maritime vers le Moven Orient. Il est constitué de bases militaires et facilités portuaires permettant à la Chine de protéger ses intérêts commerciaux.


Bonjour Un Paragraphe À Faire Sur Ses 3 Document Jaurai Besoin Daide Svp Document 1 Etats Utilisateurs Et Etats Riverains Ne Perçoivent Pas De La Même Façon Le class=

Sagot :

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