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« Beau et laid. Rien n'est plus relatif, ou disons, de plus borné, que notre sentiment du
beau. A vouloir le considérer indépendant du plaisir que l'homme prend à l'homme, on perd aussitôt pied », écrit Nietzsche dans Crépuscule des idoles en 1888. Comme Nietzsche le met ici en évidence, il semblerait que « laid » s'apparente souvent avec « beau ». Il attribut notamment les termes d'apollinien et de dionysiaque à ces deux notions qui sont, selon lui, l'un complémentaire à
l'autre. En effet, la laideur est souvent perçue comme un concept négatif, comme la non beauté. Ainsi, elle nous renvoie à la notion du beau car elle est tout simplement vu comme le contraire de celui-ci: là où le beau propose harmonie des formes, équilibre et invitation au plaisir, le laid propose le désordre et provoque le dégoût. Contrairement à l'idée selon laquelle ces deux notions
seraient dissociées, il y a en fait une complémentarité. Nous savons que dans l'art classique ces deux notions (beau et laid) étaient isolées. En effet, dans l'art classique, on voulait plaire et instruire. Cet art était fondé sur l'ordre, la beauté, l'équilibre et le respect des règles. Ainsi il rejetait tout ce qui n'est pas harmonieux, le spontané, l'irrégulier, le difforme car on ne plaît pas avec de la laideur.
Mais alors comment la laideur entre-elle en jeu dans l'appréciation du beau ?
Dans un premier temps, si la laideur semble renvoyer à l'idée de beauté et supposer la
prise en compte de l'aspect évolutive de la société, n'est-il pas alors adéquat de le concevoir de manière positive ? Cependant, la laideur pourrait être vue comme subjective, propre à chacun,
dans ce cas, ne pourrait-on pas considérer, dans un second temps, que le sens négatif de la laideur est davantage en affinité avec la conception selon laquelle elle dépend de chaque culture. Malgré
tout, dans un troisième temps, il deviendra nécessaire d'apprécier dans quelle mesure la laideur ne peut être envisagée simultanément à la beauté. Cette façon d'appréhender la complémentarité entre
la laideur et la beauté n'engagerait-elle pas dans une approche de souhaiter d'exclure, dans l'art, la
souffrance, l'immoralité et la laideur ?


Sagot :

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