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Bonsoir, j'ai une analyse linéaire à rendre, pouvez-vous m'aider svp?
Le texte est un extrait de Ziméo de Jean François de Saint Lambert.

Voilà le moment qui m’a changé, qui m’a donné cette passion pour la vengeance, cette soif de sang qui me fait frémir moi‑même lorsque je reviens à m’occuper d’Ellaroé1, dont la seule image adoucit encore mes pensées.

Dès que notre sort fut décidé, mon épouse et son père se jetèrent aux pieds des monstres qui nous séparaient ; je m’y précipitai moi‑même. Honte inutile ! On ne daigna pas nous entendre. Au moment où on voulut m’entrainer, mon épouse, les yeux égarés, les bras étendus et jetant des cris affreux (je les entends encore), mon épouse s’élança vers moi. Je me dérobai à mes bourreaux, je reçus Ellaroé dans mes bras, qui l’entourèrent ; elle m’entoura des siens, et sans raisonner, par un mouvement machinal, chacun de nous entrelaçant ses doigts et serrant ses mains, formait une chaine autour de l’autre ; plusieurs mains cruelles firent de vains efforts pour nous détacher. Je sentis que ces efforts ne seraient pas longtemps inutiles : j'étais déterminé à m'ôter la vie. Mais comment laisser dans cet horrible monde ma chère Ellaroé ? J’allais la perdre, je craignais tout, je n’espérais rien, toutes mes pensées étaient barbares : les larmes inondaient mon visage ; il ne sortait de ma bouche que des hurlements sourds, semblables au rugissement d’un lion fatigué du combat. Mes mains, se détachant du corps d’Ellaroé, se portèrent à son cou… Ô grand Orissa2 !... Les Blancs enlevèrent mon épouse à mes mains furieuses ; elle jeta un cri de douleur au moment où l’on nous désunit. Je la vis porter ses mains à son cou pour achever mon dessein3 funeste ; on l’arrêta. Elle me regardait : les yeux, tout son visage, son attitude, les sons inarticulés qui sortaient de sa bouche, exprimaient les regrets et l'amour.

On m’emporta dans le vaisseau4 de votre nation. J’y fus garrotté et placé de manière que je ne pus attenter à ma vie5, mais on ne pouvait me forcer à prendre de la nourriture. Mes nouveaux tyrans employèrent d'abord les menaces ; bientôt ils me firent souffrir des tourments que des Blancs seuls peuvent inventer. Je résistais à tout.


Sagot :

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