bonjour j’aurais besoin d’aide sur un sujet de bac en économie gestion svp
1ÈRE PARTIE - EXPLOITATION DES DOCUMENTS
Afin de préparer au mieux l'étude qui vous a été confiée par madame Cresp, étudier les documents 1 à 3 et répondre sur votre copie aux questions suivantes.
2. Identifier les idées essentielles du document 2.
Document 2 - Comment la crise sanitaire a aggravé la précarité ?
[..JLa pandémie qui a d'abord mis l'économie à l'arrêt, entre mars et mai 2020, puis l'a bridée depuis bientôt un an, a aussi tendu à la société française un mirair grossissant de ses inégalités, des mécanismes d'exclusion et de la pauvreté.
Le gouvernement a demandé aux instituts statistiques d'accélérer la publication de leurs données sur le chômage, les minima sociaux et le pouvoir d'achat et chargé le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et les exclusions (CNLE) [...] de lui fournir des rapports qualitatifs sur l'impact de la crise sur les précaires. [...]
« Nous y décrivons le triple mécanisme à l'cuvre dans cette crise violente, explique Fiona Lazaar, députée (ex-LRM) du Val-d'Oise et présidente du CNLE Elle a d'abord empéché les personnes en précarité d'en sortir; elle a ensuite précipité dans la pauvreté des gens qui en étaient proches, en particulier les salariés et indépendants à statut déjà précaire, d'intermittent, à temps partiel ou en CDD; enfin, et c'est un choc, elle a beaucoup pesé sur la jeunesse, les étudiants, à un moment charnière dans leur vie et avec, peut-être, des conséquences néfastes à long terme. » [...]
Les pertes de revenu, lors du premier confinement, ant, selon la dernière enquête de l'Insee' touché un quart des ménages, mais 35 % des 10 % les plus modestes. [...] L'Insee relève que 300 000 emplois ont été détruits entre décembre 2019 et décembre 2020, touchant d'abord les intérimaires, les CDI, les saisonniers. [...)
« La brutalité du choc économique se traduit par, entre autres, l'augmentation du nombre de bénéficiaires du RSA surtout due au nombre moindre de sorties du dispositif : les pauvres ont ét bloqués dans leur situation. Les salariés modestes, ouvriers et employés, ont, malgré l'aide d l'Etat, subi d'importantes pertes de revenus. »
[.] « Ces semaines de confinement total ou partiel ont rendu plus visibles les inégalités. »[...]
Plus Inattendue, « la faim qu'ont connue de nombreux étudiants a choqué, rappelle Nicolas Duvoux, mais cela fait longtemps que l'on sait qu'une fraction de la jeunesse est exposée à la pauvreté, qui touchait deja, avant la crise, 21 % des 18-29 ans, soit le plus gros contingent de pauvres ». ...
Pour M. Duvoux, « / est frappant que l'Etat ait d'abord pensé à protéger les salaries stables, avec les mesures de chômage partiel, puis, dans un deuxième temps, debloque des aides exceptionnelles pour les allocataires des minima sociaux ou les étudiants boursiers, comme si ces publics étaient moins visibles. Les bénéficiaires des minimas sociaux n'ont, eux, pas subi de perte de revenus, mais ils ont dû faire face à des dépenses accrues, notamment alimentaires, avec la fermeture des cantines scolaires et l'obligation de se ravitailler dans les boutiques proches, pas dans les grandes surfaces à bas coût habituelles, ce qui a conduit nombre d'entre eux à un point de rupture ».
« Les assoclations et les membres du CNLE directement concernés par la pauvrete nous ont alertés sur deux conséquences. [...] La première est psychologique, c'est la peur d'être malade, l'angoisse d'être confiné qui ont beaucoup touché les personnes ágées, avec le sentiment d'être isolées voire abandonnées. L'autre est sociale, c'est la difficulté d'accéder aux services publics qui ont, quand même, fait de leur mieux et souvent répondu présents, mais via une dématérialisation qui pose des difficultés aux publics les plus exclus. » [..!
Enfin, le rapport avance des hypotheses pour l'apres-crise sanitaire. Les économistes n'anticipent pas un retaur au niveau d'activité antérieur avant 2022 et craignent des effets à long terme sur le chömage et sur lendettement des menages, loyers ou charges impayés, « une bombe a retardement » pour la Fondation Abbé-Pierre, qui se concrétiserait par des expulsions d'ici quelques mois. [...] Les effets psychosociaux peuvent, eux, se faire sentir à travers le décrochage scolaire, une recrudescence de certaines addictions comme le jeu ou l'alcool et, bien sur, les violences
intrafamiliales._•-_
D'après Isabelle Rey-Lefebvre Le Monde.fr Mai 2021
ISEE: Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
merci d’avance