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Lisez le texte suivant et traitez les consignes.
Le jour que nous reçûmes la visite de l'économiste, nous faisions justement nos confitures de
cassis, de groseille et de framboise.
c'était
L'économiste, aussitôt, commença de m'expliquer avec toutes sortes de mots, de chiffres et de
formules, que nous avions le plus grand tort de faire nos confitures nous-mêmes, que
une coutume du Moyen Âge, que, vu le prix du sucre, du feu, des pots et surtout de notre temps,
nous avions tout avantage à manger les bonnes conserves qui nous viennent des usines, que
la question semblait tranchée, que, bientôt, personne au monde ne commettrait plus jamais
pareille faute économique.
- Attendez, monsieur ! m'écriai-je. Le marchand me vendra-t-il ce que je tiens pour le meilleur
et le principal? [...] L'odeur, monsieur, l'odeur ! Respirez: la maison tout entière est embaumée.
Comme le monde serait triste sans l'odeur des confitures !
Georges Duhamel, Fables de mon jardin, Mercure de France, 1936.
b. Pourquoi le narrateur a-t-il choisi de rapporter les paroles de l'économiste en utilisant le
discours indirect?