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3 Le compte est bon
Repérez dans ce texte six subordonnées relatives.
Dites quel nom elles complètent.
Le véritable bonheur était sur ce toit, derrière
cette fenêtre qu'on fermait si soigneusement. Je me
donnais pour preuve qu'on fermait ainsi les portes
des armoires, derrière lesquelles on cachait la viande.
5
J'arrêtai le projet de m'enfuir. Il devait y avoir
dans la vie autre chose que de la chair saignante.
C'était là l'inconnu, l'idéal. Un jour, on oublia
de pousser la fenêtre de la cuisine. Je sautai sur un
petit toit qui se trouvait au-dessous.
10
Que les toits étaient beaux ! De larges gouttières
les bordaient, exhalant des senteurs délicieuses.
Je suivis voluptueusement ces gouttières, où mes
pattes enfonçaient dans une boue fine, qui avait une
tiédeur et une douceur infinies. Il me semblait que
15 je marchais sur du velours. Et il faisait une bonne
chaleur au soleil, une chaleur qui fondait ma graisse.
Émile Zola, << Le Paradis des chats » dans Nouveaux
contes à Ninon (1874).

Sagot :

Réponse :

Explications :

en gras : les subordonnées relatives

soulignés : les noms complétés

Le véritable bonheur était sur ce toit, derrière

cette fenêtre qu'on fermait si soigneusement. Je me

donnais pour preuve qu'on fermait ainsi les portes

des armoires, derrière lesquelles on cachait la viande.

J'arrêtai le projet de m'enfuir. Il devait y avoir

dans la vie autre chose que de la chair saignante.

C'était là l'inconnu, l'idéal. Un jour, on oublia

de pousser la fenêtre de la cuisine. Je sautai sur un

petit toit qui se trouvait au-dessous.

Que les toits étaient beaux ! De larges gouttières

les bordaient, exhalant des senteurs délicieuses.

Je suivis voluptueusement ces gouttières, où mes

pattes enfonçaient dans une boue fine, qui avait une

tiédeur et une douceur infinies. Il me semblait que je marchais sur du velours. Et il faisait une bonne

chaleur au soleil, une chaleur qui fondait ma graisse.

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