Mettez au passé.
Un week-end tranquille
• Samedi 16 septembre
10 h du matin : M. Blanchard charge sa voiture pour partir en werk end, tandis que sa femme finit
de ranger la maison. La voiture est garée dans le jardin.
11 h: quand M. et Mme Blanchard arrivent avec leurs derniers paquets à la main, ils s'aperçoivent
que leur voiture a disparu.
13 h: les deux victimes vont à la police et portent plainte pour vol
Dimanche 17 septembre
10 h du matin : Mme Blanchard sort pour arroser ses fleurs. Elle découvre sa voiture dans le jardin, à
la même place. Les bagages sont encore à l'intérieur, au complet. Elle appelle son mari. Ils contro
lent ensemble l'état de la voiture, sans comprendre. Soudain, sur le pare-brise, Mme Blanchard voit
une lettre. Elle l'ouvre, elle la lit et elle la tend à son mari. Voilà ce que dit le mot : « Je vous remer-
cie et je m'excuse de vous avoir emprunté votre voiture. Pour me faire pardonner, voilà deux billets
de théâtre pour le spectacle que donne ce soir la compagnie avec laquelle je travaille.»
13 h: M. et Mme Blanchard retournent à la police. Ils disent qu'ils ont retrouvé leur voiture et qu'ils
retirent leur plainte. Le policier insiste pour garder leur déposition mais ils ne veulent pas.
18 h: M. et Mme Blanchard vont à la ville voisine pour assister à la pièce de théâtre. Ils trouvent le
spectacle très drôle et ils passent une très bonne soirée. La salle est comble et le public semble
apprécier les acteurs. M. et Mme Blanchard se demandent, tout au long du spectacle, si leur voleur
n'est pas sur la scène, sous leurs yeux.
22 h: M. et Mme Blanchard rentrent chez eux. Ils trouvent leur appartement complètement vide. Sur la
seule table qui reste, il y a un petit mot des voleurs: «Merci beaucoup pour votre aimable collaboration. >
. Le lundi matin, ils doivent retourner à la police.