Ils étaient bien pâles, tous les deux, en quittant leur lit de verdure. Le ciel bleu leur paraissait obscurci ; l'ardent soleil était éteint pour leurs yeux ; ils s'aperce- vaient de la solitude et du silence. Ils marchaient rapidement l'un près de l'autre, sans se parler, sans se toucher, car ils semblaient devenus ennemis irréconciliables, comme si un dégoût se fût élevé entre leurs corps, une haine entre leurs esprits. De temps à autre, Henriette criait : « Maman ! » Un tumulte se fit sous un buisson. Henri crut voir une jupe blanche qu'on rabattait vite sur un gros mollet; et l'énorme dame apparut, un peu confuse et plus rouge encore, l'œil très brillant et la poitrine orageuse, trop près peut-être de son voisin. Celui-ci devait avoir vu des choses bien drôles, car sa figure était sillonnée de rires subits qui la traversaient malgré lui. 410 M. Dufour, dégrisé, s'impatientait. Le jeune homme aux cheveux jaunes mangeait un morceau avant de quitter l'auberge. La voiture était attelée dans la cour, et la grand- mère, déjà montée, se désolait parce qu'elle avait peur d'être prise par la nuit dans la plaine, les environs de Paris n'étant pas sûrs. La météo du cœur Le changement de temps est ici subjectif, c'est le regard des amants qui a changé. Dans le film de Renoir, le changement est objectif et la pluie tombe sur la rivière dans un long tra- velling qui permet de suggérer le retour à Bezons. Mme Dufour prit son bras d'un air tendre, et l'on regagna les bateaux. Henri, qui marchait devant, toujours 420 muet à côté de la jeune fille, crut distinguer tout à coup comme un gros baiser qu'on étouffait. Enfin on revint à Bezons. On se donna des poignées de main et la famille Dufour s'en alla. «Au revoir ! » criaient les canotiers. Un soupir et une larme leur répondirent. Bonjour je suis un peut perdu est ce quelle qu'un pourrait m'aider un tumulte se fit sous un buisson quelle est le point de vue employée et faire un paragraphe argumentatif merci de votre aide bonne journee .