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Sagot :
Bonsoir
A votre avis pourquoi est-il difficile de parler de soi ?
Et qu'est-ce qui peut pousser certaines personnes à parler d'elles ? (Répondez en deux paragraphes en justifiant au maximum vos réponses)
Je ne vais que te donner des pistes, pas faire ton devoir
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la difficulté de parler de soi
Une très grande timidité,
Un manque de confiance en soi, quel que soit le QI...
Un manque, ou une difficulté d'adaptation aux autres, ou à un nouvel environnement
Une très grande pudeur
Quand on a été élevé comme enfant unique, que l'on a qu'un parent, et aucune autre famille (ni grands parents, ni cousins cousines ou oncle/tante, juste un parent) et que l'on a été élevé dans un bled paumé, crois moi que ça change la donne !!! Quand t'es gosse, tu t'en fous... tu fais du vélo, tu tapes dans un ballon ...
Mais après ça se complique....
Et puis parler de soi, c'est aussi se mettre un peu à nu, et on a pour certain(e)s envie de garder une part de mystère, quelque chose qui nous appartient et nous rend unique.
Quelque chose d'indicible, pour tout plein de raison. Comme un journal intime pour certains.
On n'a pas forcément envie de parler de ce qui bat fort au plus profond de nous (que ce soit positif ou négatif). Cela nous appartient. À nous et rien qu'à nous. C'est notre essence même, notre jardin secret.
On peut en donner des bribes, se livrer un peu au travers d'une sensibilité musicale, artistique ou sportive.
L'action peut non pas remplacer la parole, mais au moins mettre sur la piste...
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Mais certaines personnes vont ressentir le besoin de parler d'elles.
Il y a les narcissiques, ceux qui se sentent si importants qu'ils monopolisent l'attention, l'oxygène de tout le monde. facile à développer)
Mais il y a ceux pour qui parler est une nécessité, un devoir de mémoire.
Il existe encore des ex-déportés qui ont survécu aux camps de la mort et malgré leur âge, continuent d'aller dans des collèges pour raconter, pour que jamais on oublie... Comme le peintre David Olère, déporté à Auschwitz-Birkenau, qui faisait partie des Sonderkommandos (chargés de récupérer les cadavres des chambres à gaz pour les mettre dans des fours crématoires. Tout le reste de sa vie, il peindra pour témoigner et réussir à tenir encore debout
Quand on a été touché au plus près de sa chair, ou de ses émotions, on peut avoir envie de transmettre pour aider, pour panser ses blessures aussi.
Tout comme, au contraire, on peut avoir vécu des expériences uniques, si fortes, si intenses, qu'on ne peut les partager, alors là il ne sera pas difficile mais impossible d'en parler. Pourquoi ? Parce que ces moments si forts ne peuvent être compris par personne. Ils font partie intégrantes de nous, de nous seuls (là c'est le 1er paragraphe)
On peut aussi parler de ses expériences, de ses voyages physiques ou spirituels.... je préfèrerais "raconter" que 'parler" un peu comme si on écrivait un livre, ou encore comme les griots en Afrique qui sont les détenteurs de la culture orale.
Là je crois que je suis un peu hors sujet.
Je vais m'arrêter là... J'espère t'avoir donné des pistes (je n'ai rien préparé, pas fait de brouillon)
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Bonne soirée☺☺☺
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