Rédigez un paragraphe qui constituera une suite possible
de ces textes.
Un jour du mois de mai, l'abbé Égault, préfet de semaine',
nous avait conduits a ce seminaire •on nous laissait une
grande liberté de jeux, mais il était expressément défendu
de monter sur lesarbres. Le régent?, après nous avoir établis
dans un che min herbu, s'éloigna pour dire son bréviaire.
Des ormes bordaient le chemin : tout à la cime du plus
grand, brillait un nid de pie : nous voilà en admiration,
nous montrant mutuellementla mere assise surses outs.
et pressés du plus vif désir de saisir cette superbe proie.
Mais qui oserait tenter l'aventure ? L'ordre était si sévère,
le régent si près, l'arbre si haut ! Toutes les espérances se
tournent vers moi : je grimpais comme un chat. J'hésite
puis la gloire l'emporte : je me dépouille de mon habit,
j'embrasse l'orme et je commence à monter. […….]J'aborde
au nid, la pie s'envole; je ravis les œufs, je les mets dans ma chemise et redescends.
Tout à coup un cri : « Voici le préfet !» et je!
vois incon-
tinent abandonné de mes amis, comme c'est l'usage. Un
seul, appele Le Gobbien, essaya de me porter secours et
fut tôt obligé de renoncer à sa généreuse entreprise.

Au milieu de mes tribulations, je n'(avoir) pas lâché mon
trésor; j'aurais pourtant mieux fait de le jeter comme
depuis j'en ai jeté tant d'autres. En dévalant le tronc, je
m'écorchai les mains,je m' (érailler)les jambes, et j' (écra-
ser)les œufs : ce futcequi me (perdre). Le préfet ne m'avait
point vu sur l'orme; je lui (cacher) assez bien mon sang,
mais il n'y eut pas moyen de lui dérober l'éclatante couleur
d'or dont j'étais barbouillé.«Allons», me dit-il, « monsieur,