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Activité 6: Le modèle de Hardy-Weinberg
Travailler sur le modèle de Hardy-Weinberg c'est se rendre compte des contraintes imposées par le
modèle théorique d'Hardy-Weinberg, afin d'établir que les écarts constatés seront dus à des
manquements à ces contraintes. Ce n'est pas un modèle imparfait : c'est un modèle théorique,
non réaliste, dont on s'attend à ce qu'il ne soit pas respecté. Il permet de constituer un référentiel
par rapport auquel étudier les variations, et non pas un idéal théorique.
Objectif de l'activité : Etudier un exemple de variation du modèle afin de déterminer les causes de
cette variation.
Différents exemples permettent de mettre en avant différents facteurs de variations par rapport au
modèle théorique, qui sont autant de forces évolutives; exploitation d'un dossier documentaire
(éventuellement supporté par l'informatique : données géolocalisées avec Google Earth,
documents vidéos...)
Exemple 1: développement des cornes chez le mouton de Soay :
Le mouton de Soay est une race primitive de mouton, retournée à l'état sauvage, et qui évolue
sans interférence humaine depuis des milliers d'années. Il a été démontré que le développement
des cornes chez les mâles est principalement sous le contrôle d'une paire d'allèles : Ho+/Hop.
L'allèle dominant Ho+ permet un développement normal des cornes. Les mâles homozygotes
récessifs Hop/Hop présentent des cornes atrophiées. Celles-ci permettant, chez le bélier de Soay,
de se battre pour l'accès aux femelles, les mâles Hop/Hop ont donc un accès très limité à celles-ci,
et l'on s'attendrait à ce que l'allèle Hop disparaisse au cours du temps.
Figure 1 Horn morphology variation with RXFP2 genotype. Examples of
adult male horn morphology with their corresponding RXFP2 genotypes.
a, Four-year-old normal-horned Ho Ho. b. Five-year-old normal-homed
Hot Ho.
d, Three-year-old scurred
Ho Ho.
Pourtant, les mâles homozygotes récessifs Hop /Hop représentent encore 13% de la population.
Les études ont montré que les mâles hétérozygotes Ho +/Hop ont en fait un taux de survie
supérieur aux homozygotes dominants, pour un succès reproductif équivalent : ce sont donc en
fait les hétérozygotes qui sont sélectionnés, et non pas l'allèle dominant. Les mâles homozygotes
récessifs sont donc un sous-produit de cette sélection des hétérozygotes.