new york! je dis new york, laisse affluer le sang noir dans ton sang qu'il dérouille tes articulations d'acier, comme une huile de vie qu'il donne à tes ponts la courbe des croupes et la souplesse des lianes. voici revenir les temps très anciens, l'unité retrouvée la réconciliation du lion du taureau et de l'arbre l'idée liée à l'acte l'oreille au cœur le signe au sens. voilà tes fleuves bruissants de caïmans musqués et de lamantins aux yeux de mirages. et nul besoin d'inventer les sirènes. mais il suffit d'ouvrir les yeux à l'arc-en-ciel d'avril et les oreilles, surtout les oreilles à dieu qui d'un rire de saxophone créa le ciel et la terre en six jours. et le septième jour, il dormit du grand sommeil nègre. 1. relevez les mots et expressions qui montrent que le poète s'adresse directement à la ville de new york? comment s'appelle cette figure de style? (2 points) 2. vers 2 et 3 a) quels aspects de la ville de ny sont mis en avant? (2 points) b) que semble-t-il lui manquer ? (2 points) c) qu'est-ce qui pourrait combler ce manque ? (2 points) 3. a) dans tout le poème, relevez le champ lexical de la ville harmonieuse. (2 points) b) quels sens sont évoqués ? pensez à citer le texte. (3 points) c) a quelle culture est associée la ville harmonieuse ? pourquoi ? pensez à citer le texte. (2 points) 4. identifiez les références à la culture occidentale. est-ce que le poète les rejette ou les accepte ? expliquez votre réponse. (2 points) 5. en étant le plus précis possible, expliquez pourquoi le poète invite au métissage des cultures (au moins 2 éléments de réponse reposant sur votre analyse du texte). n'oubliez pas de citer le texte. (3 points)