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L’HÔTESSE
Cette femme vivait très retirée. Le marquis était un ancien ami de son mari ; elle l’avait reçu, et elle continuait de le recevoir. Si on lui pardonnait son goût efféminé pour la galanterie, c’était ce qu’on appelle un homme d’honneur.
La poursuite constante du marquis, secondée de ses qualités personnelles,
de sa jeunesse, de sa figure, des apparences de la passion la plus vraie,
de la solitude, du penchant à la tendresse, en un mot, de tout ce qui nous
livre à la séduction des hommes... (Madame ? – Qu’est-ce ? – C’est le courrier,
– Mettez-le à la chambre verte, et servez-le à l’ordinaire.) eut son effet, et Mme de La Pommeraye, après avoir lutté plusieurs mois contre le marquis, contre elle- même, exigé selon l’usage les serments les plus solennels, rendit heureux
le marquis, qui aurait joui du sort le plus doux, s’il avait pu conserver pour
sa maîtresse les sentiments qu’il avait jurés et qu’on avait pour lui. Tenez, monsieur, il n’y a que les femmes qui sachent aimer ; les hommes n’y entendent rien... (Madame ? – Qu’est-ce ? – Le Frère-Quêteur. – Donnez-lui douze
sous pour ces messieurs qui sont ici, six sous pour moi, et qu’il aille dans les autres chambres.) Au bout de quelques années, le marquis commença à trouver la
vie de Mme de La Pommeraye trop unie. Il lui proposa de se répandre dans la société : elle y consentit ; à recevoir quelques femmes et quelques hommes : et elle y consentit ; à avoir un dîner-souper : et elle y consentit. Peu à peu il passa un jour, deux jours sans la voir ; peu à peu il manqua au dîner-souper qu’il avait arrangé ; peu à peu il abrégea ses visites ; il eut des affaires qui l’appelaient : lorsqu’il arrivait, il disait un mot, s’étalait dans un fauteuil, prenait une brochure, la jetait, parlait à son chien ou s’endormait. Le soir, sa santé, qui devenait misérable, voulait qu’il se retirât de bonne heure : c’était l’avis de Tronchin. « C’est un grand homme que Tronchin ! Ma foi ! je ne doute pas qu’il ne tire d’affaire notre amie dont les autres désespéraient. » Et tout en parlant ainsi, il prenait sa canne et son chapeau et s’en allait, oubliant quelquefois de l’embrasser. Mme de La Pommeraye... (Madame ? – Qu’est-ce ?
– Le tonnelier. – Qu’il descende à la cave, et qu’il visite les deux pièces de vin.) Mme de La Pommeraye pressentit qu’elle n’était plus aimée ; il fallut s’en assurer,
et voici comment elle s’y prit... (Madame ? – J’y vais, j’y vais.)

Questions :
Ci-dessous, vous trouverez un plan possible de commentaire.
a-Trouvez au moins trois procédés pour illustrer et expliquer chaque partie. b- Rédigez une partie.
I Un récit alerte et original
II Une conteuse experte en psychologie
III Un récit qui met en garde contre le libertinage

Sagot :

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