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bonjour jaurais besoin daide pour une contraction de texte ci dessous je vous remerciiiiiiii du fond du coeur





La relation homme / femme s’inscrit dans un système général de pouvoir, qui commande le rapport des
hommes entre eux. Cela explique qu’à l’origine, les premiers coups portés contre le patriarcat le furent par les
hommes et non par les femmes. Avant de penser à ruiner le pouvoir familial du père, il fallait d’abord abattre
le pouvoir politique absolu du souverain et saper ses fondements religieux. Telle est l’évolution que
connaissent toutes les sociétés occidentales à travers les révolutions et les réformes, et cela jusqu’au XXe
siècle. Mais, si les hommes eurent à cœur de construire une nouvelle société fondée sur l’égalité et la liberté,
leur projet, d’abord politique puis économique et social, ne concernait qu’eux-mêmes, puisqu’ils s’en
voulaient les seuls bénéficiaires.
Les hommes ont lutté pour l’obtention de droits dont ils prirent soin d’exclure les femmes. Quel besoin
avaient-elles de voter, d’être instruites ou d’être protégées, à l’égal des hommes, sur leurs lieux de travail ?
L’égalité s’arrêtait aux frontières du sexe, car, si la plupart des hommes cherchaient à se débarrasser du
patriarcat politique, ils voulaient à tout prix maintenir le patriarcat familial. D’où l’avertissement constamment
répété, au XIXe siècle par les conservateurs et l’Église : en luttant pour plus de liberté et d’égalité, vous portez
atteinte à la puissance paternelle et vous sapez les fondements de la famille …
Le combat mené pendant deux siècles par les démocrates fut sans conteste la cause première de la chute du
modèle patriarcal. Mais il n’en fut pas la raison suffisante. Ce sont les femmes, alliées aux plus justes d’entre
eux, qui achevèrent péniblement le travail. Il leur a fallu presque deux siècles pour faire admettre à leurs pères
et époux qu’elles étaient des « Hommes » comme tout le monde : les mêmes droits devaient s’appliquer à
leurs compagnons et à elles-mêmes, ils devaient partager ensemble les mêmes devoirs.
L’évidence enfin reconnue est lourdes de conséquences. Non seulement parce qu’elle met fin à un rapport de
pouvoir entre les sexes plusieurs fois millénaires, mais surtout parce qu’elle inaugure une nouvelle donne, qui
oblige à repenser la spécificité de chacun. Les valeurs démocratiques furent fatales au roi, à Dieu-le-père et
au Père-Dieu. Elles rendirent par là même caduques les définitions traditionnelles des deux sexes et n’ont pas
fini de laisser perplexe et d’inquiéter une partie du monde.
Le XXe siècle a mis fin au principe d’inégalité qui présidait aux rapports entre hommes et femmes. Il a clos,
en Occident, une longue étape de l’humanité commencé il y a plus de 4000 ans. Il est probable que les hommes
se seraient mieux accommodés de l’égalité dans la différence, c’est-à-dire du retour à l’authentique
complémentarité des rôles et des fonctions. Malheureusement pour eux, l’expérience de nos sociétés prouve
que la complémentarité est rarement synonyme d’égalité et que la différence se transforme vite en asymétrie.
L’époque n’est plus à la séparation primitive des sexes, mais au contraire au partage de tout par Elle et Lui

Sagot :

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