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Bonjour,
J'ai une question à argumenter en svt d'après des études des documents mais j'ai fais une indication avec l'annonce de plan mais je n'arrive pas à lie les doc avec mes connaissance
La pb est :déterminer les fondements de la concentration de l'échelle stratégraphique.
J'ai fais : *
Leurs autouts pour argumenter la coupure de ses différents niveaux puis leurs limites. Enfin, on présentera les différents arguments en faveur ou non de l'établissement d'une nouvelle ère géographique appelée
" l'anthropocène" .
Doc A:
Interview de Patrick de Wever, professeur de géologie émérite du Museum national d'Histoire naturelle de Paris.
L'échelle des temps géologiques ou échelle chronostratigraphique représente l'empilement des couches géologiques avec leur datation et portent généralement le nom des villes où elles ont été découvertes. La coupure entre deux ères et la coupure entre deux périodes ont été placées à des moments où des changements majeurs dans la composition de la faune et de la flore terrestre sont documentés par l'étude des fossiles. Mais le registre fossile est très incomplet : seule une petite fraction des êtres vivants est fossilisée et de nombreux fossiles n'ont pas encore été découverts. Par ailleurs, l'absence d'une espèce fossile dans une couche ne signifie pas sa disparition : le milieu n'était peut-être pas favorable à son développement ou à sa fossilisation. On a donc choisi de retenir l'apparition d'une ou plusieurs espèces fossiles pour définir la base des étages. La construction de l'échelle stratigraphique est donc fondée sur des hypothèses qui peuvent être corrigées. Ces remises en cause modifient parfois la datation des étages d'une manière sensible, éventuellement de quelques millions d'années.
Doc B :
Un découpage actuel fondé sur le contenu fossilifère aux limites d'intervalles.
Les stratotypes d'unités ne sont valables qu'à l'échelle régionale et ont abouti à une multiplication du nombre d'étages. En outre, définir une succession d'intervalles de temps à partir de stratotypes riches en fossiles implique d'avoir des lacunes entre stratotypes, c'est-à-dire des périodes où le temps n'a pas été enregistré (par absence de sédimentation) ou bien a été effacé (par érosion). À partir des années 1980, la communauté scientifique s'accorde à utiliser des stratotypes dits de « limites », qui ne définissent pas le contenu d'un étage mais la limite entre deux étages. Si la définition des stratotypes de limite a apporté une plus grande précision dans l'échelle des temps géologiques, elle ne fait pas disparaître l'intérêt des stratotypes des étages et sous-étages, qui permettent de décrire le contenu des unités. Ces deux notions sont complémentaires.
