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1- À quel genre littéraire ce texte appartient-il ? Justifiez votre réponse.
2- Quels membres de sa famille le narrateur évoque-il ? En quoi cette famille est-elle particulière ?
3- Que ressent le narrateur quant à sa situation familiale ? Quel comportement adopte-t-il face à ses camarades ? Justifiez votre réponse.
4- L. 25 -36 : Quel est le type de discours utilisé ? Pourquoi le narrateur l'utilise-t-il 2
5- Que pensez-vous de l'attitude des camarades du narrateur ?
6- L.42 : « Égaré dans la nasse de mes propres fictions ». Quelle est la figure de style utilisée ? Que nous permet-elle de comprendre sur l'attitude du narrateur ?
II - Grammaire et compétences linguistiques / 20 points
7- L.14-17 : « il était capable de faire pleuvoir, d'arrêter la pluie, de causer la fièvre à ses ennemis, de rendre les plaies de ces derniers incurables. Tout juste s'il ne pouvait influer sur la rotation de la Terre. (.]»
Quelle est la figure de style utilisée ? Pourquoi le narrateur Tutilise-t-il?
8- L.39 : « incrédulité ». Quelle est la catégorie grammaticale ? Expliquez la formation du mot, donnez le sens des éléments qui le construisent puis donnez le sens du mot ainsi que son sens dans le texte.
9- L.2-4 : « ayant pris Thabitude de ce genre de mensonges depuis l'école primaire lorsque je ressuscitais mes sœurs dinées dans le dessein d'échapper aux railleries de mes camarades »
Quel est le temps verbal utilisé ? Quelle est sa valeur ?


Sssvvvpppp pour dm svp

Voila le texte

Alain Mabanckou raconte dans cet ouvrage autobiographique son retour, après vingt-trois ans d'absence, dans la ville où il a grandi, Pointe-Noire, au Congo. Il explique pourquoi il a longtemps refusé d'accepter la mort de sa mère, survenue entre-temps, et évoque des souvenirs d'enfance.
Oui, j'ai longtemps laissé croire que ma mère était encore en vie. Je n'avais, pour ainsi dire, pas le choix, ayant pris l'habitude de ce genre de mensonges depuis l'école primaire lorsque je ressuscitais mes sœurs aînées dans le dessein d'échapper aux railleries de mes camarades qui, eux, se glorifiaient d'avoir une famille nombreuse et se proposaient de « prêter » des rejetons à ma mère. Obsédée par l'idée de voir un autre enfant sortir de son ventre, elle avait consulté les médecins les plus réputés de la ville et la plupart de ses guérisseurs traditionnels qui prétendaient avoir soigné des femmes dont la stérilité datait au moins d'une vingtaine d'années. Déçue [...], ma mère s'était résolue à accepter sa condition : n'avoir qu'un seul enfant et se dire qu'il y avait sur terre d'autres femmes qui n'en avaient pas et qui auraient été comblées d'être à sa place. Elle ne pouvait pas pour autant balayer d'un revers de main le fait que la société dans laquelle elle vivait considérait une femme sans enfants comme aussi malheureuse que celle qui n'en avait eu qu'un seul.
Dans ce même esprit, un fils unique était un pestiféré'. Il était la cause des malheurs de ses parents [...]. Sans compter qu'on lui attribuait les pouvoirs les plus extraordinaires : il était capable de faire pleuvoir, d'arrêter la pluie, de causer la fièvre à ses ennemis, de rendre les plaies de ces derniers incurables. Tout juste s'il ne pouvait influer sur la rotation de la Terre. [...)
Lorsque j'évoquais ces sœurs devant mes camarades j'exagérais sans doute.
J'avançais avec fierté qu'elles étaient grandes, belles et intelligentes. J'ajoutais, sûr de moi, qu'elles portaient des robes aux couleurs d'arc-en-ciel et qu'elles comprenaient la plupart des langues de la terre. Et pour convaincre certains de mes détracteurs, j'insistais qu'elles roulaient dans une Citroën DS décapotable rouge conduite par un boy, qu'elles avaient maintes fois pris l'avion, et qu'elles avaient traversé les mers et les océans. Je savais alors que j'avais marqué des points lorsque les interrogations fusaient :
- Donc toi aussi tu es entré dans cette Citroën D5 avec tes sœurs ? questionnait le plus candide de mes camarades dont les yeux luisaient de convoitise.
Je trouvais vite un alibi inattaquable.
- Non, je suis trop petit, mais elles ont promis de me laisser entrer dedans quand j'aurai leur taille...
Un autre, plutôt animé par la jalousie, essayait de me contrarier:
- Cest du n'importe quoi | Depuis quand il faut être grand pour entrer dans une voiture ?
J'ai vu des enfants plus petits que nous dans les voitures !
Je ne perdais pas mon calme :
- Est-ce que c'était dans une Citroën DS que tu les avais vus, ces enfants ?
-Euh... non... Cétait une Peugeot....
- Ben voilà... Dans la Citroën D5 décapotable il faut être plus grand que nous parce que - Ben voilà... Dans la Citroën D5 décapotable il faut être plus grand que nous parce que c'est une voiture qui va vite, et c'est dangereux si fu es encore petit...
Puisque personne n'avait vu ces sœcurs, mitraillé de questions par une assemblée de mômes



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Sagot :

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