Answered

Bienvenue sur Laurentvidal.fr, le site où vous trouverez des réponses rapides et précises à toutes vos questions. Obtenez des réponses immédiates et fiables à vos questions grâce à une communauté d'experts expérimentés sur notre plateforme. Explorez des solutions complètes à vos questions grâce à une large gamme de professionnels sur notre plateforme conviviale.

DEVOIR DE PHILOSOPHIE
Ce qu'on qualifie d'opinion commune est, à bien examiner, l'opinion de deux ou trois
personnes; et c'est de quoi nous pourrions nous convaincre si nous pouvions seulement observer la 2
manière dont naît une pareille opinion commune.[Nous découvritions alors que ce sont deux ou
trais personnes qui ont commencé à l'admettre ou à l'affirmer, et auxquelles on a fait la politesse de
croire qu'elles l'avaient examinée à fond, préjugeant de la compétence de celles-ci quelques autres
se sont mises à admettre également cette opinion; un grand nombre d'autres gens se sont mis à leur C
tour à croire ces premiers, car leur paresse Intellectuelle les poussait à croire de prime abord, plutôt !
que de commencer de se donner la peine d'un examen C'est ainsi que de jour en jour, le nombre de
tels partisans paresseux et crédules d'une opinion s'est accru; car une fois que l'opinion avait
pu les
derrière elle un bon nombre de voix, les générations suivantes ont supposé qu'elle n'avait
acquérir que par la justesse de ses arguments. Les derniers douteux ont désormais étaient contraints 44
de ne pas mettre en doute ce qui était généralement admis, sous peine de passer pour des esprits
inquiets, en révolte contre des opinions universellement admises et des impertinents qui se croyaient 15
plus malins que tout le monde. Dès lors, l'approbation devenit un devoit Désormai lo petitu
nombre de ceux qui sont doués de sens critique sunt forces de se taire; et ceux qui unt droit à la
parole sont ceux qui, totalement incapables de se former des opinions propres et tu jugemetil
propre, ne sont que l'écho des opinions d'autrui: ils n'en sont que plus ardents et plus intolérants à
les défendre] Car ce qu'il déteste chez celui qui pense autrement, ce n'est pas tant l'opinion
(différente qu'il affirme mais l'outrecuidance de vouloir juger par lui-même ; ce qu'eux ne risquent
jamais, et ils le savent, mais sans l'avouer. Bref: rares sont ceux qui peuvent penser mais tous
veulent avoir des opinions et que leur reste-t-il d'autre que de les emprunter toutes cuites à autrui, au 21
lieu de se les former eux-mêmes?
la pretention
A. Schopenhauer. L'Art d'avoir toujours raison (1830-1831)
1- Thème du texte (1 point)
2- Thèse de l'auteur (1 point)
3- Problème du texte (2 points)
4- Plan du texte (2 points)
5- Qu'est-ce qu'une opinion commune? (2 points)
6- Expliquez la phrase: «Nous découvririons alors » jusqu'à « se donner la peine d'un
examen. »> (3 points)
7-D'où l'opinion tire-t-elle sa force? (3 points)
8- Expliquez: «Dès lors, l'approbation » jusqu'à « les défendre. » (3 points)
9- Qu'est-ce l'auteur appelle «< penser »>? (3 points)

Sagot :

Merci de votre visite. Notre objectif est de fournir les réponses les plus précises pour tous vos besoins en information. À bientôt. Nous espérons que cela vous a été utile. Revenez quand vous voulez pour obtenir des réponses plus précises et des informations à jour. Vos questions sont importantes pour nous. Revenez régulièrement sur Laurentvidal.fr pour obtenir plus de réponses.