Bonjour, je dois expliquer le texte suivant en philosophie avec une introduction, un développement, et une conclusion. Pouvez-vous m'aidez s'il vous plait ?
"« Même si l'obligation à l'égard de l'homme continue encore à avoir une valeur absolue, elle n'en inclut pas moins désormais la nature comme condition de sa propre survie et comme un des éléments de sa propre complétude existentielle. Nous allons encore plus loin et nous disons que la solidarité de destin entre l'homme et la nature, solidarité nouvellement découverte à travers le danger, nous fait également redécouvrir la dignité autonome de la nature et nous commande de respecter son intégrité par-delà l'aspect utilitaire. Il est à peine nécessaire de dire qu'une interprétation sentimentale de ce commandement est exclue par la loi de la vie elle-même, qui est manifestement comprise dans« l'intégrité» de la vie qui doit donc elle-même être préservée. Car l'intervention dans d'autres vies est de fait donnée avec l'appartenance au domaine de la vie, étant donné que chaque espèce vit d'autres espèces ou qu'elle contribue à déterminer leur environnement, et que donc la simple autoconservation de chacun que poursuit la nature représente une intervention continuelle dans le reste de l'équilibré de la vie. Exprimé en termes simplistes : manger et être mangé est le principe d'existence de cette même diversité qu'affirme le commandement en faveur de cette diversité elle-même. (Le simple échange de métabolisme avec la nature inorganique - avec quoi tout a dû commencer un jour - n'a lieu qu'à la limite la plus inférieure.) La somme de ces interventions qui se limitent réciproquement est dans l'ensemble symbiotique, bien qu'elle ne soit pas statique, comportant ces allées et venues et cette permanence qui nous est familière dans la dynamique de l'évolution pré-humaine. La dure loi de l'écologie (que Malthus1 fut le premier à entrevoir) empêchait tout pillage excessif d'une forme de vie particulière au détriment de l'ensemble, tout développement excessif d'un « plus fort » et le maintien de l'ensemble était assuré, nonobstant la mutation de ses parties. Jusqu'à récemment l'intervention unilatérale de l'homme elle-même ne constituait pas encore une exception décisive. »