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TEXTE SUPPORT 1: QUESTION + RESUME

Le qui irappe en Afrique, c'est qu'il y a un monde des femmes en marge de celui des hommes, les temmes prennent leur repas à part, se mettent ensemble au moment des causeries en famille, se regroupent au même endroit dans le cercle autour des danseurs. La division du travail laisse aux nommes les taches qui requièrent audace et vigueur musculaire et réserve aux femmes les travaux exigcant de la patience comme la cueillette, la préparation des aliments, etc. Chez les Warega du Congo, les femmes s'occupent du ramassage du bois et de la récolte, de la cuisine de la fabrication de 'huile, de la petite pêche, de la poterie. Les hommes assurent le défrichement, la chasse, la grande pêche, la construction, l'extraction du minerai du fer. De même chez les balouba (Congo). Parfois, cependant, la différenciation biologique des rôles économiques ne semble pas jouer : on voit ainsi dans certains pays les femmes s'adonner à des travaux agricoles. Souvent aussi, les femmes, après avoir apporté à manger aux hommes dans les champs, s'attardent en brousse à ramasser du pois. Illes rentrent au crépuscule avec, sur la tête des fagots impressionnants. Elles apprêtent de reau tiède pour les hommes. Ceux-ci rapportent un petit tronc d'arbre sur l'épaule (car d'ordinaire un homme ne porte pas de fardeau sur sa tête) ou un tac de termite pour la volaille. La femme devra encore s'occuper du repas du soir. Or le manque d'équipement et de ces travaux culinaires un fardeau très lourd. Par exemple, pour préparer le tô (pâte de mil servie généralement avec une sauce très relevée), il faut faire les opérations suivantes : battre le mil qui est stocké en épis dans le grenier; vanner, piler le mil préalablement mouillé pour enlever le son ; laver et faire sécher le grain, moudre à l'aide de grosses moules pierres. Et quand la farine est faite, il faut passer de longs moments dans une cuisine enfumée, assise devant un feu rebelle ou cuisant. Cependant, il serait très faux de s'imaginer que la condition de la femme africaine est misérable. Sur e plan économique, la femme jouit d'une autonomie appréciable. Chez les Damara d'Afrique du sud, elle a le monopole de la cueillette et du ramassage, les hommes étant réduit à la chasse. Partout ailleurs, en Afrique, la femmea toujours, en dehors du grand champ familial, quelques petits champs de condiments, d'arachides, de coton, de petits pois dont le produit lui revient en propre. Le fil qu'elle a tissé le soir en compagnie de ses filles, elle ira le vendre au marché et parfois à son propre mari.

10 Question Joseph KI-ZERBO « Le monde africain noir », Ed.Hatier 1. Quel est le thème de ce texte ? 2. Quelle est la thèse développée par l'auteur dans ce texte ? 3. Donnez les sens des expressions suivantes : « la différenciation biologique », « les travaux culinaires >>, << autonomie appréciable >>. Résumé ce texte au % de son volume initial​

Sagot :

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