s'il vous plait auder moi avec mon exercice de français je ne comprends rien merci d'avance
Voici le texet:
JE VIENS AU MONDE. M a mère accoucha à Saint-Malo d'un premier garçon qui mourut au berceau, et qui fut nommé Geoffroy, comme presque tous les aînés de ma famille. Ce fils fut suivi d'un autre et de deux filles qui ne vécurent que quelques mois. Ces quatre enfants périrent d'un épanchement' au cerveau. Enfin, ma mère mit au monde un troisième garçon qu'on appela Jean-Baptiste... Après Jean-Baptiste naquirent quatre filles : Marie-Anne, Bénigne, Julie et Lucile, toutes quatre d'une rare beauté, et dont les deux aînées ont seules survécu aux orages de la Révolution. La beauté, frivolité sérieuse, reste quand toutes 10 les autres sont passées. Je fus le dernier de ces dix enfants. Il est probable que mes quatre sœurs durent leur existence au désir de mon père d'avoir son nom assuré par l'arrivée d'un second garçon ; je résistais, j'avais aversion² pour la vie. [...] S PO La maison qu'habitaient alors mes parents est située dans une rue sombre 15 et étroite de Saint-Malo, appelée rue des cette maison est aujourd'hui transformée en auberge. La chambre où ma mère accoucha domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s'étend à perte de vue, en se brisant sur des écueils. J'eus pour parrain, comme on le voit dans mon extrait de baptême, mon 20 frère, et pour marraine la comtesse de Plouët, fille du maréchal de Contades. J'étais presque mort lorsque je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l'équinoxe d'automne, empêchait d'entendre mes cris : on m'a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s'est jamais effacée de ma mémoire. Il n'y a pas de jour où rêvant à ce que j'ai s été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m'infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom³ que j'ai presque toujours traîné dans le malheur. Le Ciel sembla réunir dans mon berceau une image de mes destinées. [...] 0 Vingt jours avant moi, le 15 oût 1768, naissait dans une autre île, à l'autre extrémité de la France, l'homme qui a mis fin à l'ancienne société, Bonaparte. FRANÇOIS RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'outre-tombe, 12 (posthume 1840 1850)
1) de la maison qu'habitaient à conté ces détails : relevé les mots et les expressions qui décrivent le paysage.Quelle atmosphère se dégage de cette description
2)de la maison qu'habitaient à des ecueils: relevez les verbes au present et donnez leur valeur. Quelle sont les deux époques qui s'opposent dans ce paragraphe ?
3)
a) quelle interprétations l'auteur donne-t-il aux circonstances de sa naissance?
b)a la naissance de quel grand personnage associe-t-il a la sienne? comment l'expliquer vous?
4) quelle image ce texte nous donne-t-il de l'auteur,de son caractère ?
5) a votre avis,que recherche Chateaubriand en écrivant son autobiographie