Bonjour,
Réponse :
1 Dans chacun de ces textes, qui parle à qui ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des éléments précis.
Montaigne s’adresse à son « lecteur » (l.13) et Rousseau à ses « semblables » (l.2-3)
2 Texte A.
a. Expliquez la phrase : « Je suis moi-même la matière de mon livre. » (l. 14)
Lorsque Montaigne dit « Je suis moi-même la matière de mon livre » , il indique au lecteur que le sujet de son livre sera lui. Il va donc parler de lui.
b. Relevez dans le texte B une phrase de sens équivalent.
« Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi. » (l.2à4)
3 À votre avis, où sont placés ces deux textes dans les ouvrages? Quelle est leur fonction ?
Ces deux passages sont certainement placés au début des ouvrages. Ils ont un peu le rôle d’une préface qui permet d’introduire le sujet.
4 Quel engagement chacun des auteurs prend-il vis-à-vis du lecteur ? Justifiez votre réponse par des citations des deux textes.
Montaigne s’engage à se montrer tel qu’il est. Il souhaite se montrer d’une manière « simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice » (l.11.12) Rousseau lui s’engage à se montrer « dans la toute vérité de la nature » (l.3)
Les deux auteurs font ainsi une sorte de pacte avec leur lecteurs, pacte de sincérité et de vérité
5 Texte B. a. À qui Rousseau s'adresse-t-il dans le dernier para graphe ? Dans quelle situation s'imagine-t-il ?
Dans le dernier paragraphe, Rousseau s’adresse à Dieu. Il s’imagine au moment du jugement dernier. ( C’est un autre moyen utilisé par Rousseau pour nous convaincre de sa sincérité )
b. Quel rôle s'attribue-t-il au cours de ce jugement ? Pour répondre, soyez attentif au mode des verbes employés et au vocabulaire exprimant un jugement.
Au cours de ce jugement, on constate qu’il s’attribue plusieurs rôles.Celui de l’accusé ( qui avoue ses fautes ), puis celui de l’avocat ( qui plaide en justifiant les actes ) et enfin celui du juge ( celui qui rend un jugement, condamne ce qui a été fait )
6a. Comment Rousseau a-t-il intitulé son autobiographie ? Expliquez-en le sens.
Rousseau a intitulé son autobiographie Les Confessions. Le mot confession a une connotation religieuse, il fait référence au fait de confesser ses pêchés, de dire ce qu’on a fait de mal, d’avouer ses fautes.
b. Quelle fonction l'autobiographie semble-t-elle remplir pour lui ?
Pour lui, l’autobiographie semble être un moyen d’avouer ses fautes, mais aussi de les justifier devant ses « semblables »
