Bonjour s’il vous plaît aidez moi je ne sais pas comment faire:
Histoire,
Devoir surveillé (Secondes)
Sujet unique (explication de document): Vous répondrez par une explication organisée (introduction,
développement, conclusion) à la question suivante : Pourquoi l'auteur éprouve-t-il le besoin de rappeler ce
qui a fait la force de sa cité si ce n'est pas pour faire la publicité de sa profession?
Proposition de plan pour le développement :
Montrez d'abord pourquoi la loi est en effet le pilier du régime politique dont il parle, par
opposition à tous les autres régimes.
Prouvez ensuite que la sévérité des lois dont il parle qui aurait dû protéger la cité n'a en rien
empêché les malheurs qui l'ont frappé.
Rappelez enfin, en n'hésitant pas à contredire l'auteur, que si l'école est la première étape dans
l'apprentissage de la citoyenneté, une bonne scolarité ne fait pas toujours un bon citoyen et que les
contre-exemples historiques ne manquaient pas.
Athènes, 347 av. JC. Successivement acteur de théâtre, greffier, professeur de rhétorique puis ambassadeur,
l'auteur dénonce Timarque, l'un de ces adversaires politiques qui l'accuse d'avoir été corrompu par une puissance
étrangère pour tromper la cité et en obtenir le contrôle :
<< Voici, en effet, ce que l'on entend toujours dire : il y a dans le monde trois genres de gouvernement, la monarchie,
l'oligarchie, la démocratie. Les deux premières formes sont réglées par le bon plaisir des chefs, les états démocratiques
le sont au contraire par des lois établies. Vous savez aussi, Athéniens, que ce sont les lois qui garantissent la sécurité
des citoyens d'un état démocratique et de sa constitution, tandis que les monarques et les chefs d'une oligarchie
s'appuient sur la méfiance et les gardes du corps. Les oligarques et ceux qui les gouvernent en suivant le principe de
l'inégalité doivent se protéger des hommes capables de renverser l'État par la force des armes, mais nous, dont la
constitution est fondée sur l'égalité et le Droit, nous devons écarter ceux dont les paroles ou la conduite portent atteinte
à la Loi. Vous serez forts si vous disposez de bonnes lois et si vous ne vous laissez pas renverser par ceux qui ne la
respectent pas.
Lorsque nous faisons des lois, nous devons, je pense, veiller à ce qu'elles soient bonnes, utiles à la République, puis
une fois proclamées, leur obéir, en punissant ceux qui lui désobéissent, si nous voulons garantir le bonheur de la cité.
Voyez en effet Athéniens, quel est le soin qu'ont mis Solon, notre ancien législateur, Dracon¹ et les législateurs de cette
époque à assurer la conservation des mœurs². En premier ils ont réglementé la conduite de nos enfants en expliquant
en détail quel genre de vie doit mener l'enfant de condition libre, quelle éducation il doit recevoir. Ils ont fait de même
pour les adolescents, et enfin en troisième lieu, pour les autres âges à leur tour, en faisant attention non seulement aux
simples particuliers mais aussi aux hommes publics. Ces lois qu'ils ont gravées dans la pierre, ils vous les ont confiées,
ils vous en ont donné la garde.
Et tout d'abord ces maîtres auxquels nous sommes obligés de confier nos enfants et qui doivent leur pain quotidien à
l'honnêteté de leur mode de vie tandis qu'une mauvaise conduite les réduirait à la misère. La loi fixe donc exactement
l'heure à laquelle l'enfant de condition libre doit se rendre à l'école et celle à laquelle il doit sortir. [...] La Loi s'occupe
aussi des fonctions de l'esclave chargé d'accompagner les enfants, de la Fête des Muses³ à l'école, de celle d'Hermès4
au palestre, enfin de la participation des enfants à la chorale. [...] Le secrétaire va vous lire ces textes de lois et vous
comprendrez que dans l'idée du législateur, l'enfant qui a reçu une bonne éducation deviendra quand il sera grand, un
citoyen utile à la cité, et qu'au contraire celui dont on gâte le caractère dès l'enfance par de mauvais principes, devenu
citoyen, ressemblera à Tímarque. Greffier, donne leur lecture de ces lois :
« Les maîtres n'ouvriront pas les écoles avant le lever du soleil ; ils devront les fermer avant le coucher du soleil. Durant
les heures où les enfants sont à l'école, il est interdit sous peine de mort à tout adulte d'y entrer à l'exception du fils du
maître, de son frère, ou de son gendre ».
ESCHINE, Contre Timarque, 4-12.
Consignes: Répondre en s'appuyant sur le document, vos connaissances et votre sens critique mais ne pas recopier
le texte : ça ne rapporte rien. Employer la formule : l'auteur fait allusion (ligne 20) à... ou Le texte fait référence à...ou ce
terme employé par l'auteur signifie...
NB: Toute définition utile à la compréhension de ce document devra être insérée au cours de votre explication dans une
parenthèse ou par un « c'est-à-dire» (0,5 pt la définition)
Merci