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Consigne : contracter le texte de Manguel au quart en 125 mots avec une
marge de +/- 10%.
Alberto Manguel, Une histoire de la lecture, 1998.
Alberto Manguel est un grand voyageur, polyglotte, critique littéraire, directeur de la
bibliothèque de Buenos Aires et historien de la lecture. Dans ce chapitre intitulé «
Lectures interdites» il évoque les lois qui interdisaient aux esclaves du sud des
États-Unis d'apprendre à lire.
Pendant des siècles, les esclaves afro-américains apprirent à lire
en dépit d'obstacles extraordinaires, en risquant leur vie dans une
entreprise qui, à cause des difficultés qu'ils rencontraient, demandait
parfois plusieurs années. Nombreux et héroïques sont les récits de ces
apprentissages. À 99 ans, Belle Myer Carother, interviewée par le
Fédéral Writter Project, une commission créée dans les années 30
chargée d'enregistrer, entre autres, les récits personnels d'anciens
esclaves, se rappelait avoir appris ses lettres en surveillant le bébé du
propriétaire de la plantation, qui jouait avec des blocs sur lesquels
figuraient les lettres de l'alphabet. Le maître de Léonard Black surprit un
jour celui-ci avec un livre et le fouetta si sévèrement qu'il « écrasa ma
soif de connaissances et j'en abandonnai la recherche jusqu'après mon
évasion ». Daniel Dowdy rappelait que « la première fois qu'on vous
prenait à essayer de lire ou d'écrire, on vous fouettait avec un cuir de
vache, la fois suivante avec un chat à neuf queues et la troisième fois on
vous coupait la première phalange de l'index»>. Dans tout le Sud, il était
courant que les propriétaires de plantations pendent tout esclave qui
tentait d'apprendre la lecture aux autres.
Dans ces conditions, les esclaves qui souhaitaient savoir lire
étaient obligés de trouver des méthodes d'apprentissage détournées,
soit auprès d'autres esclaves ou de professeurs blancs sympathisants,
soit en inventant des procédés qui leur permettait d'étudier sans être
vus. L'écrivain américain Frédéric Douglass, né esclave, rapporte dans
son autobiographie : « A force d'entendre ma maîtresse lire la Bible à
haute voix, ma curiosité fut éveillée quant à ce mystère qu'est la lecture,
et le désir d'apprendre naquit en moi. Jusqu'alors, je n'avais rien su de


Sagot :

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