Bonjour,
La septième était alors la classe des leçons de choses. Notre professeur savait prendre et retenir notre attention. Les premières notions de botanique nous enthousiasmèrent. Nous parcourûmes en deux ou trois promenades les bois des environs pour y herboriser. Une d'elles m'est restée à jamais présente à l'esprit. C'était par un jour de mai ou de juin où l'on nous avait emmenés dans les bois de Clamart1. Nous y fîmes halte un moment. Je revois encore l'endroit, une allée étroite entre les taillis où pleuvait le soleil. Des fleurs de boutons d'or criblaient l'herbe épaisse des bords, le ciel traçait au-dessus de nos têtes un grand chemin bleu où poussaient des nuages. J'eus alors comme un éblouissement. Je faisais la découverte de la beauté du monde. Tout me paraissait subitement d'une couleur inconnue jusqu'alors, me parlait de quelque chose de différent, d'inattendu, d'indicible. C'était dans la vie du pauvre collégien prisonnier la poésie qui venait de faire irruption
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