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bonjour! est-ce que quelqu'un pourrais m'aider à faire un plan détaillé de cet extrait s'il vous plaît! c'est le germinal d'émile Zola. Merci beaucoup

Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle. On utilisait dans les mines, au XIXe siècle, des chevaux que l'on descendait au fond des puits afin d'aider au transport du charbon. Dans cet extrait, Zola présente deux de mime mii le diffiranan dar hammar vartaient dar iar durant aut C'était Bataille, le doyen de la mine, un cheval blanc qui avait dix ans de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le même coin de l'écurie, faisant la même tâche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. Très gras, le poil luisant, l'air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l'abri des malheurs de là-haut. Du reste, dans les ténèbres, il était devenu d'une grande il travaillait avait fini par lui être si familière, qu'il poussait de la où tête les portes d'aérage, et qu'il se baissait, afin de ne pas se cogner, aux endroits trop bas. Sans doute aussi il comptait ses tours, car lorsqu'il avait fait le nombre réglementaire de voyages, il refusait d'en recommencer un autre, on devait le reconduire à la mangeoire. Maintenant, l'âge venait, ses yeux de chat se voilaient parfois d'une mélancolie. Peut-être revoyait-il vaguement, au fond de ses rêvasseries obscures, le moulin où il était né, près de Marchiennes, un moulin planté sur le bord de la Scarpe, entouré de larges verdures, toujours éventé par le vent. Quelque chose brûlait en l'air, une lampe énorme, dont le souvenir exact échappait à sa mémoire de bête. Et il restait la tête basse, tremblant sur ses vieux pieds, faisant d'inutiles efforts pour se rappeler le soleil. Cependant, les manceuvres continuaient dans le puits, le marteau des signaux avait tapé quatre coups, on descendait le cheval; et c'était toujours une émotion, car il arrivait parfois que la bête, saisie d'une telle épouvante, débarquait morte. En haut, lié dans un filet, il se débattait éperdument; puis, dès qu'il sentait le sol manquer sous lui,20 il restait comme pétrifié, il disparaissait sans un frémissement de la peau, l'œil agrandi et fixe. Celui-ci était trop gros pour passer entre les guides, on avait dû, en l'accrochant au-dessous de la cage, lui rabattre et lui attacher la tête sur le flanc. La descente dura près de trois minutes, on ralentissait la machine par précaution Aussi, en bas, l'émotion grandissait-elle. Quoi donc ? est-ce qu'on allait le laisser en25 route, pendu dans le noir ? Enfin, il parut, avec son immobilité de pierre, son ceil fixe, dilaté de terreur. C'était un cheval bai,1 de trois ans à peine, nommé Trompette. << Attention ! criait le père Mouque, chargé de le recevoir Amenez-le, ne le détachez pas encore. »> Bientôt, Trompette fut couché sur les dalles de fonte, comme une masse. Il ne30 bougeait toujours pas, il semblait perdu dans le cauchemar de ce trou obscur, infini, de cette salle profonde, retentissante de vacarme. On commençait à le délier, lorsque Bataille, dételé depuis un instant, s'approcha, allongea le cou pour flairer ce compagnon, qui tombait ainsi de la terre. Les ouvriers élargirent le cercle en plaisantant. Eh bien, quelle bonne odeur lui trouvait-il ? Mais Bataille s'animait, sourd35 aux moqueries. Il lui trouvait sans doute bonne odeur du grand air, l'odeur oubliée du soleil dans les herbes. Et il éclata tout à coup d'un hennissement sonore, d'une musique d'allégresse, où il semblait y avoir l'attendrissement d'un sanglot. C'était la bienvenue, la joie de ces choses anciennes dont une bouffée lui arrivait, la mélancolie de ce prisonnier de plus40 qui ne remonterait que morts. 1 Bai: entre le brun et le roux.

Vous ferez le commentaire littéraire de ce texte en vous aidant des pistes Suivantes (axes de lecture): - Les chevaux : deux personnages bouleversants. - Une progressive descente en enfer. mal​


Sagot :

Réponse :

bonjour

Explications :

Introduction ... succincte qui va à l'essentiel en situant le texte et l'auteur

Le passage proposé est un extrait de Germinal(1885) , roman d'Émile Zola ,écrivain engagé du 19ème siècle .

Dans ce passage , Bataille et Trompette , sont les messagers de l'auteur qui dénoncent à travers la misérable existence de ces deux chevaux , la vie miséreuse et sordide des ouvriers dans l'enfer des mines de charbon.

Nous montrerons comment de la plume exacerbée de Zola , naissent des personnages bouleversants de réalisme qui éveillent la sympathie du lecteur et dénoncent les conditions de travail des mineurs

Des chevaux personnifiés et bouleversant

→ qui ont une identité : Bataille et trompette , pour l'un né près de Marchienne , pour l'autre âge de 3 ans

→ qui ont l'air bonhomme

→ qui ont des émotions humaines

  •   la nostalgie " le moulin où il était né
  •   la mélancolie "se voilaient parfois de mélancolie"
  •   la tristesse " l'attendrissement d'un sanglot"
  •   la peur : "il restait comme pétrifié"

après plusieurs années , les chevaux sont comme les mineurs : ils connaissent la mine et son enfer par coeur

Car il s'agit bien d'un enfer , d'une longue descente dans l' enfer

→ La descente est longue "plus de 3minutes"

→ on y descend jeune : Trompette a "3 ans à peine"

→ on y reste longtemps :"dix ans déjà qu'il vivait dans ce trou"

→ c'est un supplice d'y descendre : "il se débattait ; il restait pétrifié" "ils lui ont attaché la tête " "oeil dilaté de terreur"

(champs lexical de la peur et de la souffrance)

→c'est un trou noir  fait de "galeries noires ";  de rêvasseries obscures" " Quelque chose brûlait en l'air, une lampe énorme" "il semblait perdu dans le cauchemar de ce trou obscur, "

→ c'est un lieu ou la mort plane tout le temps"  il arrivait parfois que la bête, saisie d'une telle épouvante, débarquait morte."

→ c'est un cauchemar " il semblait perdu dans le cauchemar de ce trou obscur, "

→ c'est un endroit étouffant , où l'on manque d'air , si bien que l'arrivée de Trompette ramène "la  bonne odeur du grand air, l'odeur oubliée du soleil dans les herbes."

→ C'est une prison " la mélancolie de ce prisonnier de plus"

Conclusion

Zola informe le lecteur des conditions de vie des mineurs , à travers l'existence de deux personnages principaux de l'extrait Bataille et Trompette . La personnification de Zola en a fait des êtres touchants et bouleversant de réalisme qui ont ému le lecteur ..

voilà .... j'espère t'avoir aidé(e)

bonne soirée

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