Teste 2: () Je proposerai peu de choses sur l'éducation des femmes. Les hommes, destinés aux affaires, doivent être élevés en public; les femmes, au contraire, destinées à la vie intérieure, ne doivent peut-être sortir de la maison paternelle que dans quelques cas rares. En général, le college forme ses plus grand nombre d'hommes de mérite que réducation domestique la mieux soignés, et les couvents élevent moins de femmes qu'ils n'en gâtent J.-J. Rousseau (...) était fortement pénétré de cette vérité si familière aux peuples anciens, que l'homme et la femme be pouvaient jouer le même rôle dans l'état social, et que Fordre éternel des choses ne les faisaient concourir à un but commun qu'en leur assignant des places distinctes. (C) La constitution délicate des femmes jest) parfaitement appropriée à leur destination principale, celle de faire des enfants, de veiller avec sollicitude sur les époques péril- leuses du premier âge (). Sans doute la femme doit régner à Fintérieur de sa maison, mais elle ne dost régner que là, partout ailleurs elle est comme déplacée ; (...) l'éducation des jeunes filles doit être ordonnée pour en faire des femmes telles que je viens de les peindre. (...) La vie intérieure est la véritable destination des femmes; il est donc convenable de les élever dans les habitudes qui doivent faire leur bonheur et leur gloire; et peut-être serait-il à désirer qu'elles ne sortissent jamais de sous la garde de leur mère. Je ne demande cependant pas la suppression de oute maison d'éducation publique pour elles (...). Il suffirait d'ailleurs de conserver les écoles de lecture, d'écriture d'arithmétique qui existent pour les filles, et d'en former de semblables dans toutes les municipalités qui n'en ont as, sur le même principe que pour celles des garçons. (...)» Quel est le thème précis de cet extrait ? Que pensez-vous de ce texte ? Quelles idées partagez-vous ? A quelles idées vous opposez vous ? E Honoré-Gabriel RIQUETI, comte de MIRABEAU, Discours sur l'éducation nationale, Paris, Im- primerie de la veuve Lejay, 1791, 78 p-, pp. 39-44.