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repérez et indentifier les figures de styles quel est le registre dominant

b. « J'aime la plus belle des lumières, chaude, jaune, celle qui apparaît quelquefois l'après-midi sur le mur d'une chambre face au sud. C'est en elle que je voudrais habiter, pendant des jours, des mois, des années. Souple, tiède, vivante, douce, jaune comme la paille, jaune comme la flamme des allumettes, elle entre par la fenêtre ouverte sans que je sache d'où elle vient, de quels sables, de quels champs de maïs ou de blé mur. Elle entre, pareille à une chevelure de femme, elle se met à bouger entre les murs de la chambre, d'un mouvement continu qui emplit de bonheur, d'un seul long mouvement qui se déploie et rebondit sans cesse, la belle lumière chaude, la lumière d'été. » ​

Sagot :

Réponse:

"J'aime la plus belle des lumières, chaude, jaune, celle qui apparaît quelquefois l'après-midi sur le mur d'une chambre face au sud" , (l.1 à 4).

L'auteur utilise une métaphore en comparant la lumière du soleil à une couleur clair et belle, sans présence d'outils de comparaison

Par la suite, à la ligne 5 et 6, "C'est en elle que je voudrais habiter, pendant des jours, des mois, des années", l'auteur emploie une gradation croissante pour montrer son affection vif envers ces réfléchissantes lumières.

"Souple, tiède, vivante, douce, jaune comme la paille, jaune comme la flamme des allumettes, elle entre par la fenêtre ouverte sans que je sache d'où elle vient, de quels sables, de quels champs de maïs ou de blé mur" (l.6 à 11).

Dès ce moment là, il utilise une énumération d'adjectifs en grand nombre pour donner une impression de grandeur et de beauté. On peut également ajouter la présence d'une comparaison ( outil de comparaison "comme"), mais également d'une métaphore, car il compare un champ de maïs, de blé mur et du sable à la couleur de la lumière.

A la fin du texte, de la ligne 11 à 17, "Elle entre, pareille à une chevelure de femme, elle se met à bouger entre les murs de la chambre, d'un mouvement continu qui emplit de bonheur, d'un seul long mouvement qui se déploie et rebondit sans cesse, la belle lumière chaude, la lumière d'été", l'auteur compare ( outil de comparaison

"pareille à") cette lumière à une chevelure de femme en raison de ces mouvements agités dans tous les sens. Les phrases se succèdent brièvement et d'une manière courte entre chaques ponctuations ( précisément les virgules car il n'y a pas de points) : il emploie une asyndète car il n'y a pas de coordination entre les phrases ( absence de conjonctions de coordination). C'est en quelque sorte une parataxe car il n'y a pas de mots de liaison. Il cherche donc à apporter du rythme et de l'énergie dans son texte.

Le registre littéraire de ce texte est lyrique car il a pour but, d'une certaine façon, d'émouvoir le lecteur en exprimant ses propres sentiments. L'auteur utilise plusieurs métaphores et comparaisons: l'un des principales caractéristiques du lyrisme. ( je ne suis pas exactement sur de ma réponse). L'auteur emploie particulièrement le registre familier et courant dans ce passage.

J'espère t'avoir aidé ;)