Obtenez les meilleures solutions à toutes vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Rejoignez notre plateforme pour obtenir des réponses fiables à vos interrogations grâce à une vaste communauté d'experts. Connectez-vous avec une communauté d'experts prêts à fournir des solutions précises à vos questions de manière rapide et efficace sur notre plateforme conviviale de questions-réponses.

Bonjour pouvez vous m'aider svp ?? sous la forme d'un développement construit d'une vingtaine de lignes et en vous appuyant sur des exemples, expliquez les facteurs qui rendent certains espaces de faible densité attractifs

Sagot :

Réponse:

Les caractéristiques des espaces de faible densité

 

Ces espaces se caractérisent par des contraintes naturelles, comme le relief (pente, altitude), le climat rigoureux (enneigement en hiver) ou l’enclavement (isolement d’un espace d’accès difficile). Sans faire de déterminisme géographique, cela explique en partie le fait que le peuplement y est moins important qu’ailleurs. De plus, ces espaces ont connu un exode rural. Dans la moitié Nord de la France, le dépeuplement se poursuit, auquel s’ajoute le vieillissement de la population.

 

Ces espaces sont fortement marqués par l’agriculture. Dans les régions où l’agriculture productiviste (agriculture intensive recherchant des rendements élevés) est dominante, les densités de population y sont très faibles (moins de 10 habitants par km²), comme en Champagne. Les paysages sont caractérisés par de grands champs ouverts (openfields).

 

Dans ces espaces, les axes de transports sont moins nombreux, entraînant des problèmes de mobilité et d’accessibilité pour les populations et les activités.

 

► UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ ACCOMPAGNÉE PAR LES ACTEURS PUBLICS

 

De nouveaux habitants

 

Certains espaces de faible densité accueillent de nouveaux habitants à la recherche d’une meilleure qualité de vie : calme, proximité de la nature, ensoleillement (dans l’Ouest et dans le Sud). C’est le cas des retraités et des propriétaires de résidences secondaires (dans le Languedoc-Roussillon, le Périgord…)

 

Certains citadins préfèrent vivre hors des villes et s’installer dans des espaces ruraux car, là aussi, le cadre de vie est meilleur et le prix du foncier plus accessible. Ce sont les néoruraux.

 

Le rôle des acteurs publics

 

Les acteurs publics, l’État et les collectivités territoriales soutiennent des projets de développement économique dans lesquels les entreprises bénéficient d’avantages (fiscaux) lors de leur création dans ces espaces. Ce sont des zones de revitalisation rurale (ZRR). Cela repose principalement sur la diversification des activités en valorisant le savoir-faire local ancien, en développant le tourisme vert (tourisme durable centré sur la découverte de la nature, les activités de plein air), le télétravail, en Auvergne par exemple.

 

Des conflits d’usage résultant de cette attractivité

 

La diversité des habitants dans les espaces de faible densité, comme les néoruraux, les retraités, les exploitants agricoles, provoque parfois des conflits d’usage, c’est-à-dire des oppositions entre différents acteurs autour de l’utilisation d’un espace. Par exemple, les néoruraux supportent mal les nuisances liées aux activités agricoles (bruit, pollution) et leur arrivée entraîne la hausse des prix de l’immobilier.

 

Les conflits d’usage sont également présents dans les espaces de montagne où les tensions sont perceptibles entre le développement nécessaire et les préoccupations environnementales.