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Sagot :
CHAPITRE 1 - LA NAISSANCE DU MONDE MODERNE
Introduction : « De l’ancien Monde au Monde moderne »
En Occident, le Monde moderne, par opposition à l’ancien Monde, est né au XIXe siècle : d’abord, sur le plan politique, lors du remplacement des régimes autoritaires (monarchies absolues) par des régimes libéraux (monarchies constitutionnelles, républiques) ; ensuite, sur le plan économique, lors du remplacement des sociétés rurales (XVIIIe siècle) par des sociétés industrielles (XIXe siècle) puis tertiaires (XXe siècle).
Entre le XVIIIe et le XXe siècle, en effet, le Monde occidental est passé par trois grandes phases économiques :
- La phase dite rurale, qui s’étend des origines de l’humanité au XVIIIe siècle, au cours de laquelle la population active travaille essentiellement dans le secteur agricole, c’est-à-dire dans les champs, appelé aussi secteur primaire.
- La phase dite industrielle, qui s’étend du XIXe au XXe siècle, au cours de laquelle la population travaille essentiellement dans le secteur industriel, c’est-à-dire dans les usines, appelé aussi secteur secondaire.
- La phase dite postindustrielle, qui s’étend du XXe au XXIe siècle, au cours de laquelle la population travaille essentiellement dans le secteur des services, c’est-à-dire dans les bureaux, appelé aussi secteur tertiaire.
Le passage de la phase primaire à la phase secondaire s’est accompli à la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre d’abord, dans le reste de l’Europe et en Amérique ensuite, avec l’invention de la machine grâce à l’apparition de deux nouvelles sources d’énergie, la vapeur et le charbon : c’est ce que l’on appelle la première révolution industrielle, à l’origine du développement des chemins de fer (trains) et des industries métallurgiques (acier). Cette première révolution industrielle, outre une augmentation considérable de la production des richesses nationales, provoque plusieurs autres conséquences : en premier lieu, le début de l’exode rural et l’émergence de « villes monstres », telles Londres et Paris ; en second lieu, la construction d’usines aux dépens des manufactures ; en troisième lieu, la naissance d’une classe ouvrière « exploitée » et d’une classe bourgeoise « exploiteuse » ; en dernier lieu, l’apparition des premiers syndicats ouvriers et l’éclosion des
Introduction : « De l’ancien Monde au Monde moderne »
En Occident, le Monde moderne, par opposition à l’ancien Monde, est né au XIXe siècle : d’abord, sur le plan politique, lors du remplacement des régimes autoritaires (monarchies absolues) par des régimes libéraux (monarchies constitutionnelles, républiques) ; ensuite, sur le plan économique, lors du remplacement des sociétés rurales (XVIIIe siècle) par des sociétés industrielles (XIXe siècle) puis tertiaires (XXe siècle).
Entre le XVIIIe et le XXe siècle, en effet, le Monde occidental est passé par trois grandes phases économiques :
- La phase dite rurale, qui s’étend des origines de l’humanité au XVIIIe siècle, au cours de laquelle la population active travaille essentiellement dans le secteur agricole, c’est-à-dire dans les champs, appelé aussi secteur primaire.
- La phase dite industrielle, qui s’étend du XIXe au XXe siècle, au cours de laquelle la population travaille essentiellement dans le secteur industriel, c’est-à-dire dans les usines, appelé aussi secteur secondaire.
- La phase dite postindustrielle, qui s’étend du XXe au XXIe siècle, au cours de laquelle la population travaille essentiellement dans le secteur des services, c’est-à-dire dans les bureaux, appelé aussi secteur tertiaire.
Le passage de la phase primaire à la phase secondaire s’est accompli à la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre d’abord, dans le reste de l’Europe et en Amérique ensuite, avec l’invention de la machine grâce à l’apparition de deux nouvelles sources d’énergie, la vapeur et le charbon : c’est ce que l’on appelle la première révolution industrielle, à l’origine du développement des chemins de fer (trains) et des industries métallurgiques (acier). Cette première révolution industrielle, outre une augmentation considérable de la production des richesses nationales, provoque plusieurs autres conséquences : en premier lieu, le début de l’exode rural et l’émergence de « villes monstres », telles Londres et Paris ; en second lieu, la construction d’usines aux dépens des manufactures ; en troisième lieu, la naissance d’une classe ouvrière « exploitée » et d’une classe bourgeoise « exploiteuse » ; en dernier lieu, l’apparition des premiers syndicats ouvriers et l’éclosion des
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