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Bonjour je dois faire une contraction de texte sur ce sujet mais je n’y arrive vraiment pas et j’ai des mauvaise note en français c’est donc pour sa que je met mon sujet ici en espérant que quelqu’un peux m’aidez

Le texte:

Toutes les institutions éducatives de l’école de village ou de quartier, à l’université, en passant par les collèges pour les garçons et les couvents pour les filles, sont entre les mains des églises – catholique surtout, mais aussi protestante de 1598 à 1685, entre l’édit de Nantes et sa révocation1 – dont les membres assurent la gestion administrative et financière tout en dispensant l’enseignement. L’éducation en famille et/ou en institution prépare les enfants des deux sexes à des rôles sociaux nettement différentiés : la vie et l’activité des femmes restent limitées – à de très rares exceptions près – à la sphère privée et familiale tandis que celle des hommes sont tournées vers l’espace public. (...) Pour la plupart [des] penseurs de la Renaissance (Castiglione, Rabelais, Érasme ou encore Agrippa d'Aubigné), il est bon que les filles des élites sociales soient instruites afin de préserver l’harmonie sociale et, en particulier, celles des couples, en réduisant le fossé culturel entre mari et femme. Tous estiment que filles et garçon doivent être élevés séparément, à savoir dans des lieux distincts, et différemment. Ainsi, ils limitent les savoirs féminin à la lecture, l’écriture, ajoutant parfois quelques rudiments de latin et de philosophie, et soulignent combien le niveau des connaissances doit être adapté à la place d’une femme dans la société. (...) La place, même très réduite, du latin chez les filles fait débat parmi les pédagogues. Presque toutes les premières lectures se font en latin, dans des ouvrages religieux, mais ces élèves n’étudient ni la langue latine, ni la littérature antique, mais seulement quelques rudiments permettant de comprendre la liturgie. Les sources peuvent révéler la présence de l’enseignement de l’histoire (...). Les arts d'agréments (musique, danse et dessin), essentiels dans la construction des identités féminines au sein des élites sociales, sont enseignés par des maîtres dans un espace bien délimité et sous haute surveillance (...)
Au XVIIe siècle, dans la bonne société, l’éducation des filles est un sujet à la mode ; dans les conversations de salons, les débats sur l’accès des femmes à la culture sont nombreux. En librairie, paraissent de multiples traités d'éducation, de pédagogie, de conduite ou de morale à l’usage des filles. Même dans des œuvres de fiction, dont certaines pièces de Molière, Les Précieuses ridicules (1659), L'École des femmes (1663), Les femmes savantes (1672), l’éducation des jeunes filles, la culture nécessaire aux femmes sont à l’arrière-plan. Ces débats, ces écrits s’intéressent surtout aux catégories aisées en distinguant parfois les nobles des bourgeoises. (...) Cet intérêt renouvelé pour l’éducation des filles, perceptible à travers des discours plus ou moins novateurs, explique en grande partie l’élargissement de l’accès des femmes à la culture au cours du XVIIe siècle. [...] Dans la pratique, pour éduquer leur fillette, deux possibilités s’offrent aux parents appartenant aux élites sociales, garder leur enfant à la maison ou l’envoyer au couvent, espace féminin par excellence. L’éducation à la maison concerne la majorité d’entre elles, et cela pour au moins trois raisons. Un
problème de place, tout d’abord, car malgré la multiplication du nombre des établissements accueillants de jeunes élèves, l’offre ne peut faire face à la demande. Un problème de coût ensuite, le prix de la pension n'est pas à la portée de tous surtout pour des parents attentifs à la réputation de l’établissement et à la qualité matérielle du séjour. Enfin, la décision de garder sa fille, ou ses filles, dans la demeure familiale relève de décisions très personnelles. Nombre de familles nobles aux finances contraintes doivent faire des choix et sont amenées à privilégier d’autres dépenses, par exemple pour asseoir la carrière du ou des fils. À côté de cela, certains parents optent, par détermination « idéologique », pour l'éducation domestique. Lorsque [...] Madame de Sévigné, se retrouve orpheline, le conseil de famille affecte 1200 livres par an à son éducation, somme largement suffisante pour couvrir ses frais de pension dans un bon couvent [...]. Or, le choix s’est porté vers son maintien en la demeure de ses grands-parents maternels et le recrutement de plusieurs maîtres afin qu’elle soit élevée « dans l’innocence et la pureté » [...]. Parmi les femmes de lettres du XVIIe siècle, Melle de Scudéry, Mme de Lafayette ont également bénéficié du choix parental d’une éducation domestique. (...) Traditionnellement, les familles plaçaient des filles très jeunes au couvent, souvent lorsqu’elles en avaient plusieurs et se voyaient dans l’impossibilité, faute de moyens suffisants (...) de leur offrir un état correspondant à leur position sociale.

Sagot :

Réponse :

Toutes les étapes de l'enseignement sont aux mains des institutions religieuses catholiques et protestantes. A la maison, l'éducation des filles diffère de celle des garçons : aux filles la maison, aux hommes la vie à l'xtérieur. Pour les penseurs de la Renaissance, il en va de la paix sociale que la différence soit nette dans le couple. L'enseignement pour les filles se limite à la lecture, l'écriture, à la rigueur avec un peu de latin et de philosophie. Dans les classes aisées, s'y ajoutent la musique, la danse et le dessin mais dans un cadre surveillé.

Au XVII°, on discute dans les salons de l'éducation des filles. Molière s'en fait l'écho. Dans la pratique, les classes favorisées optent pour l'éducation à la maison ou le couvent mais il faut tenir compte  du nombre de places limité et du coût et la carrière des fils est privilégiée. Des femmes de lettres comme madame de Sévigné eurent des précepteurs à domicile.

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