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Bonjour tous le monde j'espère que vous allez bien j'aimerai revenir sur le site. Le site est un très bon site malgré que personne me répond ou supprime mon devoir alors que j'ai vraiment besoin d'aide . Je vous remets mon devoir. J'espère que vous allez m'aider bonne chance aidez moi svp Selon vous, dans les "Les Fleurs du Mal", la poésie peut-elle, selon les mots employés par Baudelaire dans "Le Soleil", "ennoblir sont les choses les plus viles ? qui m'aide svp a trouver une problématique et un plan

Sagot :

Réponse : Le poète peut-il avec sa poésie, transformer la laideur en beauté ?
I. Baudelaire voit la laideur du monde

II. Cette laideur, il veut la transformer et il se fait alchimiste

Baudelaire a affirmé que l'imagination était la reine des facultés. Sa poésie veut transformer la boue en or. LOe poète se fait alchimiste car si son regard le porte à voir le mal, la laideur, il poursuit un idéal de beauté et va transformer la laideur et faire pousser des fleurs dans la fange. Bien sûr des thèmes nouveaux ont heurté comme Une charogne, la mort, le vampire ou les poèmes à satan mais toujours, les métaphores, le jeu des sonorités, les correspondances horizontales et verticales créent une alchimie, une transformatioon où la beauté de la forme triomphe.

Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,

Il ennoblit le sort des choses les plus viles,

Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,

Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.

La poésie est ce soleil qui révèle ce que nous ne voyons pas et que le poète nous montre.

Explications :

Le soleil

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures

Les persiennes, abri des secrètes luxures,

Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés

Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,

Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,

Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,

Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,

Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.

Ce père nourricier, ennemi des chloroses,

Eveille dans les champs les vers comme les roses ;

Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,

Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.

C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles

Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,

Et commande aux moissons de croître et de mûrir

Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !

Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,

Il ennoblit le sort des choses les plus viles,

Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,

Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.

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