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Bonjour pouvez-vous m’aider à faire ma rédaction.
Rédiger une lettre à un ami juif resté en zone occupée par les Allemands. Après lui avoir
raconté son passage en zone libre, il chercherait à le convaincre de s'enfuir avant qu'il soit trop tard.

Sagot :

Lyon, le 12 septembre 1941

Mon très cher Joseph,

Voilà bien longtemps que je ne t'écris pas. La vie quotidienne est si difficile que je ne trouve pas nécessaire de te la raconter !

Mais aujourd'hui est un moment particulier. Je veux te raconter mes rencontres qui me permettent de mieux vivre.

Trois semaines ont défilé trop vite depuis que je suis parti avec maman et Robert.

Tu connais déjà un peu Madame Jeanne ! Dans ma dernière lettre, je te parle d'elle. Quelle bonne et généreuse personne ! Elle sait, qu'à chaque instant, elle risque la prison et même pire.

Et pui, il y a Louis ! Louis a douze ans ; il aide Madame Jeanne au Café des Amis.

Tu me connais, je crâne un peu devant les garçons de mon âge ! Je veux souvent faire l'intéressant, être le chef de bande. Mais lorsque je l'ai rencontré, ma fierté mal placée s'est envolée.

C'est grâce à Louis que je suis ici avec ma famille.

Eh oui ! Mon bon Joseph, Louis nous a fait passer la ligne de démarcation.

Maman, Robert, moi et notre passeur inattendu, sommes montés à bord d'une barque. Pour traverser la rivière et rejoindre la berge de la liberté, moi et ma famille tapis au fond, Louis fait glisser sur l'eau, sans bruit, notre embarcation.

Imagine notre peur à cet instant !

Les Allemands, d'après Louis, venaient de passer un quart d'heure à peine avant nous. La traversée n'a duré que vingt minutes. Vingt minutes tellement longues. Vingt minutes pour arriver en zone libre

Alors voilà la

As-tu entendu parler des premières rafles de juifs par la police parisienne ? Elles ont eu lieu en mai d'après les "on dit". Il parait aussi que les Allemands ouvrent des camps où l'on emmène les juifs. Je suis convaincu que les enfants ne font pas partie de ses "voyages". Regarde ! Moi je ne suis pas séparé de ma famille. Alors toi non plus, tu n'en seras pas séparé.

Dis à tes parents d'écrire à ma mère. Elle leur dira de contacter Madame Jeanne et Louis qui, évidemment, peuvent vous aider.

N'écoute pas non plus quand on te parle de "solution finale". La fin n'existe pas à douze ans !

Moi je ne crois pas tout ce que j'entends à droite ou à gauche.

L'autre jour, quelqu'un a parlé de "gazage de masse au zyclon B à Auschwitz". "Gazage", "zyclon" machin truc, "Auschwitz", ce ne sont que des mots et pas français en plus.

Tout ça c'est pour nous faire peur mon Joseph ! A douze ans, on ne croit plus aux méchantes sorcières des histoires que nous racontaient nos mères. Par contre, toi comme moi,

Alors voilà la suite :

Nous sommes le 12 septembre 1941 et cette année semble être une année bizarre.

As-tu entendu parler des premières rafles de juifs par la police parisienne ? Elles ont eu lieu en mai d'après les "on dit". Il parait aussi que les Allemands ouvrent des camps où l'on emmène les juifs. Je suis convaincu que les enfants ne font pas partie de ses "voyages". Regarde ! Moi je ne suis pas séparé de ma famille. Alors toi non plus, tu n'en seras pas séparé.

Dis à tes parents d'écrire à ma mère. Elle leur dira de contacter Madame Jeanne et Louis qui, évidemment, peuvent vous aider.

N'écoute pas non plus quand on te parle de "solution finale". La fin n'existe pas à douze ans !

Moi je ne crois pas tout ce que j'entends à droite ou à gauche.

L'autre jour, quelqu'un a parlé de "gazage de masse au zyclon B à Auschwitz". "Gazage", "zyclon" machin truc, "Auschwitz", ce ne sont que des mots et pas français en plus.

Tout ça c'est pour nous faire peur mon Joseph ! A douze ans, on ne croit plus aux méchantes sorcières des histoires que nous racontaient nos mères. Par contre, toi comme moi, on croit à la liberté. Et ma lettre te prouve que je suis du côté de celle-ci.

C'est vrai que tu auras peur de traverser ! Mais quelle belle peur parce que cela vaut la peine. Même si trouver à manger est difficile, même si rencontrer des personnes pour leur parler est risqué, je suis avec ma famille et je suis libre.

J'espère que tu vois dans cette lettre la lueur qui éclairera une route pour me rejoindre.

J'attends de tes nouvelles très vite. Mais surtout je t'attends avec ta famille et vous embrasse bien tendrement.

Ton copain

Marc

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